Il y a dix ans, Guilad Shalit, le prix de la liberté

Guilad Shalit, soldat franco-israélien, otage du Hamas durant près de cinq ans et demi (1942 jours), vient d\’être «monnayé» contre plus de mille terroristes condamnés pour l\’assassinat de centaines de civils. Cet échange est-il légitime face aux menaces futures contre la sécurité d\’Israël ? La sainteté de la Vie prime-t-elle sur le chantage de terroristes manipulant les parents angoissés ? N\’y a-t-il point déni de justice à l\’égard des familles des victimes? L\’établissement d\’une «équivalence» arithmétique de mille contre un est-elle éthiquement fondée ?

La délivrance d\’otages: une obligation morale Benyamin Netanyahou, lors du discours qu\’il prononce dès le retour de Guilad en Israël, déclare que sa décision prise en son âme et conscience «fut difficile… Comme dirigeant qui envoie chaque jour des soldats défendre les citoyens d\’Israël, je crois que la solidarité…constitue une des pierres de fondement de notre existence ici… Aujourd\’hui, Guilad rentre chez lui, dans sa famille, son peuple et son pays. Il s\’agit d\’un instant emprunt d\’émotion… mais c\’est également un jour difficile… Nous croyons à la sainteté de la Vie, nous sanctifions la Vie. C\’est une antique tradition de notre peuple, le peuple juif». Le principe de la Vie prévaut sur le droit moral des familles endeuillées, justifie de surcroît le déni de justice et dépasse le besoin fondamental de sécurité de l\’Etat hébreu. Un homme n\’a pas de prix.

«Moi, l\’Eternel, je t\’ai appelé…pour tirer le captif de la prison, du cachot ceux qui vivent dans les ténèbres..» (Isaïe 42, 6- 7)

Le patriarche Abraham, pourtant apôtre de la non-violence, pratique le premier le devoir de secours armé à Loth, son neveu prisonnier (Gen. 14, 14-16). Après lui, les Cananéens ayant capturé des Israélites, les Fils d\’Israël les attaquent sans même entamer de pourparlers (Nb. 21,1-3). David, plus tard, pressé par les siens et le nombre important de femmes et d\’enfants prisonniers dont ses propres épouses Ahinoam et Abigaïl, est rongé par le dilemme de prendre d\’offensive le camp des Amalécites (I Sam. 30, 1-31). Le prêtre Eviatar n\’hésite point à encourager le roi de l\’urgence à lever une troupe armée et lui promet un succès total. La source biblique dans ces trois cas est univoque et prône le recours à la force armée pour la prise d\’otages ou de prisonniers hébreux. Israël n\’a pourtant que très rarement opté pour les armes: Entebbe (1976); l\’opération menée pour libérer le soldat Nahshon Wachsman (*1); seconde guerre du Liban en 2006 décrétée après le rapt des deux soldats Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser.

 

Par Haïm Ouizemann

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