Le gouvernement israélien a chargé le service de sécurité interne ténébreux du Shin Bet de commencer à déployer la technologie de surveillance téléphonique de l\’agence pour aider à freiner la propagation du nouveau coronavirus en Israël en suivant les mouvements des personnes infectées.
Israël utilise la surveillance téléphonique dans les territoires palestiniens, affirmant que c\’est un outil important pour empêcher les attaques terroristes contre les Israéliens, mais les critiques disent qu\’il vise également à maintenir un contrôle strict.
Cette mesure a suscité de nombreuses critiques de la part des législateurs et des groupes de défense des droits civiques. Les opposants envisageaient de déposer un recours devant la Cour suprême jeudi.
Beaucoup de mesures ne sont pas propres à Israël. Dans la Jordanie voisine, le roi Abdallah II a fermé le système judiciaire et le parlement du pays pour contrôler la propagation du virus. Abdullah, qui n\’est pas élu, semble avoir obtenu un large soutien public pour sa gestion de la crise. Jeudi, le gouvernement britannique prévoit de présenter au Parlement un projet de loi qui donnera aux autorités des pouvoirs plus puissants pour répondre à la pandémie. Beaucoup d\’entre eux sont relativement peu controversés – comme permettre aux médecins retraités de retourner au travail sans toucher à leur pension. Mais les critiques ont soulevé des questions au sujet de certaines propositions, y compris une décision de donner aux policiers et aux agents d\’immigration \ »le pouvoir de détenir des personnes et de les placer dans des installations d\’isolement appropriées si nécessaire pour protéger la santé publique.
La législation d\’urgence devrait avoir un délai de deux ans, mais les législateurs de l\’opposition souhaitent une date butoir plus courte.
Comme Abdoullah, Netanyahou a prospéré pendant la crise, délivrant la plupart des soirs des adresses télévisées sévères à la nation.
Se présentant comme l\’adulte responsable dirigeant le pays à travers une crise sans précédent, il a défendu les étapes difficiles, y compris la surveillance électronique, comme des mesures qu\’il a été contraint à contrecœur d\’imposer pour sauver des vies alors que ses opposants se concentrent sur la petite politique.
Mercredi, dans une interview télévisée, Bibi Netanyahou a déclaré qu\’au cours de ses 11 années en tant que Premier ministre, il avait toujours refusé de recourir à la surveillance – normalement utilisée pour traquer un terroriste palestinien recherché – sur les citoyens israéliens. Il a dit qu\’il y aurait une \ »surveillance maximale\ » pour protéger les problèmes de confidentialité.
\ »La dernière chose que je ferai, c\’est nuire à la démocratie\ », a-t-il dit.
Le quotidien libéral Haaretz a répondu aussi sottement mercredi avec un éditorial principal intitulé \ »Une épidémie de surveillance\ ».
\ »Sous le couvert de la bataille contre la propagation du coronavirus, le Premier ministre intérimaire Benjamin Netanyahu concentre de plus en plus de pouvoir entre ses mains, sans équilibre ni supervision\ », écrit-il. \ »En cette période d\’urgence, et pour éviter de glisser sur la pente glissante, il est essentiel de maintenir la proportionnalité et la surveillance.\ »
Après les élections du 2 mars, Netanyahou a le soutien de 58 législateurs, ce qui lui laisse trois sous la majorité à la Knesset de 120 sièges. Soixante et un législateurs se sont prononcés en faveur de son adversaire, le chef du parti bleu et blanc Benny Gantz, y cpmpris la Liste arabe dont certains memebres soutiennent le terorisme tandis que l\’un refuse d\’approuver l\’un ou l\’autre camp.
Par André Darmon
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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