Du fait de la propagation internationale du coronavirus, toutes les économies ont accusé un double choc : baisse de l’offre (arrêt de la production du fait de la mise à l’arrêt des usines) et baisse de la demande (du fait du confinement, de la diminution des transports et des échanges). Le FMI prévoit une chute du PIB de 3 % dans le monde, et de 7,5 % dans la zone euro. Comment s’y prendre pour faire repartir l’activité ?
Pour rétablir le cycle production-consommation, les États vont injecter d’importantes liquidités dans les banques pour qu’elles puissent continuer à prêter aux entreprises et aux particuliers. Aux États-Unis – où 22 millions de personnes ont été licenciées en un mois ! – un plan d’aide de 2200 milliards de dollars vient d’être adopté. En Europe, c’est 3 000 milliards d’euros qui vont être mis en circulation. Cette manne financera également un fonds de solidarité pour les petites entreprises, et permettra de payer les indemnités de chômage. Et pour que les taux d’intérêt restent bas, la BCE a acheté pour 750 milliards de titres de dette.
100 milliards de shekels
Dans la même logique, le gouvernement israélien a approuvé un plan de relance d’urgence de quelque 100 milliards de shekels (28 milliards de dollars) pour aider au redémarrage de l’économie. Ils seront ventilés comme suit : 20 milliards de shekels en allocations à ceux qui ont perdu leurs revenus, 40 milliards de shekels pour aider les entreprises avec des allégements fiscaux, des prêts et d’autres services, et environ 10 milliards pour le système de santé. Les 30 milliards restants permettront de lancer un programme d’investissements publics. Pour financer ce plan de relance, Israël a vendu 1 milliard de dollars d’obligations à 100 ans sur les marchés internationaux dans le cadre d’une collecte de fonds record de 5 milliards de dollars.
Le budget 2021 sera l’un des plus difficiles jamais connu en Israël. Le gouvernement qui a commencé l’année avec un budget prévisionnel contrarié se trouve contraint de passer à une politique de versement de liquidités pour aider l’économie à se sortir de la récession. En chiffres, cela signifie qu’au lieu de dépenser 400 milliards de shekels cette année, le gouvernement en dépensera 500 ! C’est comme si le budget de la défense avait doublé en une seule année. Le déficit budgétaire grimpera d’environ 3 % du PIB à environ 10 %. Le chômage, qui, au plus fort de la crise des coronavirus, a atteint 26 % (soit un million de personnes en moins d’un mois, contre 30 000 sans emploi avant la crise) ne devrait pas revenir à des niveaux raisonnables avant la fin de l’année 2021. 2020, qui a commencé avec un taux de chômage en Israël de 3,4 %, terminera probablement à environ 8 %. La croissance économique en 2020 sera négative de 5 %. Ce plan de relance a été bien reçu par les professionnels.
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