Simone Rodan-Benzaquen, responsable d\’AJC-Europe
Marc Brzustowski
En France, une partie majeure de ce qu’autrefois, on nommait « la Gauche », s’identifie à présent avec la NUPES. Comme le Parlement donna les pleins pouvoir au Maréchal, le « progressisme » d’aujourd’hui, dans l’Hexagone, confie son destin à l’extrême gauche la plus virulente. Elle est surtout, régulièrement, stigmatisée pour ne suivre qu’un seul programme : l’Antisionisme, quand ce n’est pire…
Mainmise extrémiste sur des traditions et des idéaux
Le 10 septembre, la Fête, si mal nommée de « l’Humanité », exclut un peuple de cette dénomination : Israël, État juif auxquels les participants entendent « mettre fin », au prétexte d’un « Apartheid », censé y régner contre toute vraisemblance des faits.
L’American Jewish Committee et son énergique dirigeante, Simone Rodane-Benzaquen, fustigent un multirécidiviste de la haine anti-israélienne : Amnesty International, avec la Fête dite de « l’Humanité », vont faire corps avec le mouvement BDS.
On attend 500.000 visiteurs
Jean-Claude Samoullier, le président français d’Amnesty International-France conçoit de partager la scène, le 10 septembre, avec Fiona Ben Chekroun, coordinatrice européenne de BDS, durant ce qu’ils intitulent : « Comment mettre fin au système d’Apartheid israélien », sous l’égide du journal communiste. Ayant avalé toutes les couleuvres du Stalinisme, le parti n’est pas à une manipulation de l’histoire près. Mais l’événement en France reste d’importance, puisqu’il réunit régulièrement près de 500.000 personnes l’an.
Simone Rodan-Benzaquen ne décolère pas : « En s’associant au mouvement antisémite BDS, la Fête de l’Humanité et Amnesty International France démontrent -une fois de plus – qu’elles ne sont plus pour la défense des droits de l’homme, mais devenues des entreprises idéologiques douteuses ».*
Amnesty de tollé en tollé
Amnesty International vient de se faire vilipender pour son rapport du 4 août dernier, accusant l’Armée ukrainienne de « mettre en danger des civils à cause de ses tactiques » (défensives des villes où ils résident). Politiques et grand public remettent totalement en question toutes les références et le bien-fondé de cette pseudo-organisation de défense des droits de l’homme : le chef de la branche ukrainienne d’Amnesty a démissionné sine die, le Président Volodymir Zelensky a dénoncé cette ONG pour tentative ostensible de « faire passer la responsabilité de l’agresseur à la victime ».
En février dernier, la Française Agnès Callamard avait fait l’éloge, lors de sa conférence de presse, d’un rapport de 211 pages, nommé : « L’Apartheid d’Israël contre les Palestiniens : système cruel de domination et de « Crime contre l’Humanité », à Jérusalem-Est.
Beaucoup des alliés d’Israël ont purement et simplement rejeté l’application d’un tel terme inapproprié.
Mais, quand on est engagé en si mauvais chemin, pourquoi ne pas s’acharner à continuer ? La vision en tunnel d\’Amnesty, de BDS et de leurs comparses Nupesiens et communistes n\’a qu\’une obsession : foncer dans le mur. Plus dure sera la chute.