Par Marc Brzustowski
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Benjamin Netanyahou a donc coopté personnellement Idit Silman, Amichaï Chikli et Moshe Saada Tzaga Malko et Yossi Fuchs, sur la liste du Likoud. Ils sont tous au centre de controverses récentes, au cours du mandat du précédent gouvernement.
Idit Silman, la rebelle
Idit Silman est une ancienne députée de Yamina, qui a démissionné du précédent gouvernement de coalition de Bennett, le laissant en terrain instable et contribuant à la dissolution de la Knesset. Silman a déclaré, à ce moment-là, que sa décision reposait sur ses convictions sionistes et nationalistes, et a exhorté les autres à emboîter le pas pour provoquer la mise en place d’un gouvernement qui les incarnerait.
En avril, certains médias israéliens ont prétendu que le Likoud avait offert à Idit Silman la 10ᵉ place sur sa liste et un poste ministériel, en échange de son départ de la coalition. Le mouvement pour un gouvernement de qualité a, alors, demandé au contrôleur de l’État et à la commission électorale centrale d’enquêter.
Ami\’Hai Chikli le transfuge (voir son interview dans Israël Magazine no257)
Silman avait rejoint Chikli, dans sa rébellion contre le gouvernement Bennett. Son groupe d’origine a déclaré formellement Chikli, à l’unanimité, « transfuge hostile » fin avril. Il a démissionné de la Knesset le 12 juillet, pour s’ouvrir l’accès aux élections avec le Likoud. Il a dû conclure un accord avec le Tribunal du District de Jérusalem. Normalement, un transfuge ne peut pas se présenter aux élections suivantes avec un parti préexistant, s’il le fait immédiatement après avoir été déclaré transfuge.
Moshe Saada et les enquêtes policières sur Netanyahou
Moshe Saada est l’ancien chef adjoint du département des enquêtes de la police. On l’a démis de ses fonctions pour « incompatibilité », fin 2021.
Le ministère de la Justice faisait alors valoir qu’il travaillait contre ses supérieurs. Un reportage de la chaîne 13 a affirmé qu’il maintenait des contacts directs avec le ministre de la Sécurité publique, Amir Ohana, sans le dire à ses supérieurs. Il aurait aussi menacé les travailleurs du département de les dénoncer directement au ministre.
En juillet, il a vivement critiqué l’ancien chef de la police Roni Alsheich et l’ancien procureur Shaï Nitzan. Ses critiques ont renforcé son soutien parmi les membres du Likoud, car elles corroborent leur affirmation selon laquelle les affaires de corruption de Bibi sont un coup monté.
Le secrétaire du Likoud a accepté les choix de Netanyahou. Il faut juste regretter l\’absence de Gal Hirsch, l\’ancien général de Tsahal, qui avait été harcelé et traîné dans la boue injustement par une justice en folie. Bibi lui avait promis de le coopter pourtant.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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