Le Casino de Jéricho entraîné dans la chute des dominos ?
Marc Brzustowski
Nous testons un avant-goût de l’héritage que laissera au monde le Président de l’actuelle Autorité Palestinienne, Abou Mazen. En suspendant les accords de coordination sécuritaire, il tisse la corde pour se pendre, ou le Hamas s\’en chargera.
L\’autorité au double visage
Cette organisation, censée gérer les « territoires » de la Bande Occidentale de Judée-Samarie, offre des salaires et pensions aux terroristes éliminés et à leurs familles. On ne peut pas financer le terrorisme et, de l’autre main, faire semblant de vouloir ardemment la paix. Une telle dissonance, que l’Occident tolère, les yeux fermés, depuis les Accords d’Oslo, doit disparaître et laisser place à un vrai désir de paix. Celui-ci sera probablement patronné, en temps et en heure, par l’Arabie Saoudite, dans le cadre des Accords d’Abraham déjà largement esquissés.
Qui éliminera les terroristes ? Sûrement pas leurs frères
Mais pour le moment, l’enjeu est à la lutte en vue de l’élimination des poches de terrorisme que la même Autorité Palestinienne laisse prospérer, grâce à ses chèques en blanc pour le meurtre des Juifs.
On a tort de penser que les forces de sécurité de l’AP cèdent le terrain, et que des foyers de terrorisme incontrôlés surgiraient de nulle part. Ou qu’elles ont peur de groupements plus aguerris qu’elles-mêmes. Certes, Mahmoud Abbas veut garder la mainmise sur ce territoire et ne pas laisser s’installer son principal challenger : le Hamas.
L\’Autorité Palestinienne, usine de recyclage terroriste
Au-delà de cette clause de non-concurrence, les nouvelles « dissidences \ » vis-à-vis de l’AP qui prennent racine, sont affiliées à de nouveaux sigles et à une puissance lointaine : l’Iran. Mais elles n’ont pas encore la puissance de feu de rivaliser avec l’Autorité de Ramallah. D’ailleurs, en gage de retour dans le rang, Abbas leur propose d’intégrer les forces de sécurité professionnalisées, avec l’aide américaine ou française.
Jéricho, ville calme, dilapidée par les sbires d\’Abu Mazen
Or, la gangrène que l’AP entretient, grâce à ses aides financières et ses promesses de prestige, se répand : après Jénine et Naplouse, fief de la tristement fameuse « Fosse aux Lions », voilà que ce feu de forêt prend aussi à Jéricho, ville franche, épargnée de tout soubresaut, depuis ces fameux « Accords d’Oslo ». Les parties a priori les plus « saines » de l’Autorité Palestinienne sont, à présent, entraînées dans la spirale de la violence terroriste.
Qu\’est-ce que le Bataillon du Camp Aqbat Jaber ?
Le Hamas -parti terroriste rival – fait partie des conjurés qui ont promis de venger la mort des cinq terroristes, dont le sort s’est joué sous les balles d’une unité mixte des Douvdevan et du Maglan (commandos agissant derrière les lignes ennemies) : elle comportait 15 femmes et 12 hommes.
Les cinq tueurs neutralisés appartenaient à la branche Ezzedine Al Qassam, sous le nom local de Bataillon du Camp Aqbat Jaber. Cette cellule s’est forgée sur la réplication du modèle des précédentes unités à Jénine et Naplouse : Bataillons de Jénine et de Naplouse, Fosse aux Lions, Bataillon du Camp de Balata, etc.
Deux des terroristes éliminés ont participé à la fusillade contre un café juif au carrefour d’Almog et les renseignements militaires les pistaient depuis, jusqu’à cet épilogue du 4 février.
Le mieux-être économique menace le Hamas
Malgré la fermeture du casino, au début de l’Intifada, Jéricho a connu un boom économique, avec l’apparition de nombreuses villas appartenant à des Arabes israéliens et de Jérusalem, qui se sont enrichis. Elles sont louées au week-end, à la semaine ou au mois.
Les propriétaires de Jéricho craignent plus que tout que le phénomène de Jénine et Naplouse ne fasse tache d’huile dans leur cité. Cela assècherait la manne du tourisme qui se développe et asphyxierait l’économie locale. L’appel du Hamas à la vengeance risque de mettre un terme à ce fragile Eldorado.
Hamas-Fatah : un pacte de non-agression ?
Le Hamas opère depuis le camp d’Aqbat Jaber, à quelques centaines de mètres à peine du Quartier Général des forces de sécurité de l’AP et de la prison de Jéricho, de sinistre réputation contre les « droits de l’homme », version Abbas.
Si les Doudevan ont dû y faire une escale, c’est bien qu’ils savent que les hommes d’Abbas « préfèrent » ne pas se salir les mains, même s’ils torturent allègrement leurs prisonniers issus des factions rivales.
Des groupes armés sous-traitants du chaos
D’ailleurs, pour se mettre au diapason de la rue, l’AP a cru bon de publier un communiqué « condamnant le crime de l’occupation, commis » à Aqbat Jaber. Ainsi se met-elle en règle, un genou en terre, sous la tutelle du terrorisme. En s’abstenant, les forces de sécurité de Ramallah savent pertinemment qu’elles perdent le contrôle ou le sous-traitent avec les gangs armés.
Ce sera le sinistre héritage de la « Solution à Deux-Etats ». Israël s’apprête à « gérer le chaos », parce que ni la Communauté Internationale, ni la direction fanfaronne de l’Autorité Palestinienne ne lui en laissent vraiment le choix.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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