Trump fait face à la demande d\’Israël d\’annexion.

Alors que certains membres de l\’administration Trump affirment que l\’annexion faciliterait un accord de paix en atténuant les attentes palestiniennes irréalistes, d\’autres, y compris Jared Kousher, pensent que le soutien américain aliénerait les alliés américains au Moyen-Orient.Le président Donald Trump est confronté à une décision critique sur Israël qui pourrait modifier la position de l\’Amérique au Moyen-Orient et pourrait affecter son soutien à l\’année électorale avec une partie centrale de sa base politique. Dans les prochains jours, Trump doit décider de soutenir ou non les plans du Premier ministre Benjamin Netanyahu d\’annexer des parties importantes des terres que les Palestiniens revendiquent pour un futur État en Cisjordanie. Les aides à la sécurité nationale de Trump se réunissaient mercredi à la Maison Blanche pour discuter de la question, qui approche d\’une ébullition après avoir mijoté pendant des mois.
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Les Palestiniens de la vallée du Jourdain protestent contre l\’initiative de paix de Trump
Trump pourrait se ranger entièrement du côté de Netanyahou, qui a cité le 1er juillet comme date butoir pour une décision, ou approuver une prise de contrôle moins complète ou s\’y opposer catégoriquement, ce qui est le scénario le plus improbable. Même si cette date n\’est pas fixée dans le marbre, Netanyahou devrait agir avant, étant donné l\’incertitude quant aux perspectives de Trump pour un deuxième mandat et l\’opposition présumée du candidat démocrate Joe Biden à l\’annexion.
L\’enjeu pour les États-Unis est sa crédibilité auprès des partenaires arabes cultivés par Trump et des nations européennes qu\’il a contrariées sur de nombreux fronts, du changement climatique au commerce en passant par l\’accord nucléaire iranien.
Potentiellement plus persuasif politiquement pour Trump et son équipe, sa décision affectera sa position auprès des chrétiens évangéliques dont il a besoin du soutien pour gagner la réélection. La quasi-totalité de la communauté internationale s\’oppose à l\’annexion, mais les partisans nationaux de Trump la soutiennent avec enthousiasme.
La réunion de la Maison Blanche intervient alors que Trump fait face à des sondages inquiétants et à des questions persistantes sur sa gestion de la politique étrangère.
David Friedmann
Parmi les partisans du plan de Netanyahu figurent des conseillers de Trump tels que le secrétaire d\’État Mike Pompeo, ainsi que David Friedman, l\’ambassadeur américain en Israël, et un certain nombre de républicains au Congrès. Ils disent que l\’annexion, en plus de plaire à la base de Trump, faciliterait un accord de paix parce que cette étape affaiblirait ce qu\’ils croient être des attentes palestiniennes irréalistes pour un futur État, selon des responsables familiers du dossier. Ils n\’étaient pas autorisés à discuter de la question en public et ont parlé sous couvert d\’anonymat.
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Ce qui est bluffant, c’est le scénario qui prévoyait de ne dévoiler le plan su siècle qu’au lendemain des élections israéliennes. Le plus étonnant est que les observateurs n’y ont vu aucune ambiguïté.
Il me semble que l’enjeu est crucial pour Israël, pour l’Amérique et pour les pays occidentaux qui ont à cœur de préserver la civilisation Judéo-Chrétienne.
Un état ‘palestinien’ qui serait le fruit du péché (mercantilisme, antisémitisme et déni de l’Histoire) est la défaite annoncée du monde civilisé. Il ne pourrait être envisagé qu’après une longue période de paix entre Israël et ses voisins à condition qu’il s’accommode des impératifs sécuritaires des Israéliens.
Retour à la case départ comme veulent l’imposer les pays qui ont déjà abdiqué ? Non, si Trump et Bibi veulent sauver ce qui reste à sauver. Il n’y a rien d’inhumain dans la volonté de survivre d’une démocratie, aussi imparfaite soit-elle !