Kiryat Anavim, La Cité des Vignobles

Petit parcours gastronomique et route des vins
Par André Darmon
Cela fait quelques années que je lorgnais du coté de cette paisible région viticole, parsemée d’hôtels prestigieux et de coteaux de vignes à perte de vue. Merci au Coronavirus d’avoir banni les voyages à l’étranger et de nous avoir permis de découvrir la région de Kiryat Anavim, qui est aussi le nom du Kibboutz, celui qui servit de base aux unités du Palmah et de la Haganah pendant la Guerre d’Indépendance. Kiryat Anavim a été le premier kibboutz installé dans les collines de Judée, il y a tout juste, cent ans. A un petit quart d’heure en voiture du Mur des Lamentations, à l’ouest, Kiryat Hanavim est nichée entre Mevasseret Tsion, Abou Gosh*, Beit Nekofa et le kibboutz Maale Hahamisha 9 qui possede un autre superbe hôtel Le Yearim Hôtel. Des fenêtres de l’Hôtel Cramim, juchée en haut d’une colline, on rêvassera devant les montagnes de Judée, apercevra en contrebas les vignes de Tsouba et au loin d’infinis coteaux frappés par les rayons du soleil.
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Six heures du matin : Mon Dieu, il faut se lever bientôt pour cette première journée de vacances, volée au travail, dérobée au virus et au confinement. Nous avons décidé d’emprunter, sous l’égide de l’hôtel Cramim, non pas les sentiers de la Gloire, mais de longs sentiers de randonnées. L’Hôtel, qui loue son immense terrain au Kibboutz, abrite également un vignoble privé d\’environ 4 hectares de cépages de Cabernet et de Gewürztraminer. Ce sont ces vignes qui nous feront une haie d’honneur en pénétrant dans l’Hôtel. Rocailleux et fortement escarpés, ces sentiers ondoient entre vignes et pinèdes et au cours de notre pérégrination dans le cœur du vignoble, sous un soleil déjà pesant, nous dépasserons un cimetière militaire quelque peu ombragé, comme pour nous rappeler que bien que l’on ait mis de l’espace avec la civilisation, le monde extérieur n’a pas tout à fait disparu. Les victimes de la guerre d\’Indépendance y sont enterrées. Dans le petit on croise des joggers, l’air est infiniment pur. Quelques bouquets de rhododendrons écarlates tranchent joliment avec le paysage ô combien verdoyant. Le raisin est encore très jeune, petites billes vertes d’espérance que les touristes vendangeront eux-mêmes le moment venu. Le regard fend jusqu’à Carme Yossef, au loin. Petite saveur de paradis local et retour vers le petit déjeuner quand Covid oblige, tout, (aliments et serveurs) est sous cloche mais tout aussi goûteux.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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