1933-1939 : 200000 Juifs polonais n’émigrent pas.

1933-1939 : 200000 Juifs polonais n’émigrent pas.

Plus de 90% seront assassinés par les nazis.

Marc-André Charguéraud. Genève 2022

\"Jabotinsky\"

Entre 1933 et 1939, 50% des Juifs du Grand Reich ont fuit le régime nazi. En Pologne seuls 4% des Juifs polonais sont partis avant que le désastre ne s’abatte sur eux.[1] Un déséquilibre fatal alors que pendant cette période les persécutions en Pologne ont été d’un niveau proche de celles qui ont sévi en Allemagne. Les Juifs polonais ont été exclus de l’économie contrôlée par l’Etat.[2] L’accès à la fonction publique à quelque niveau que ce soit leur était interdit. Le boycott de l’industrie, des professions libérales et des magasins juifs se généralise.[3] Il y avait 9.500 boutiquiers en 1929, ils ne seront plus que 3.000 en 1938. La licence nécessaire leur a été retirée, alors que le nombre de leurs concurrents non juifs ne diminuait que de 2%.[4] En 1937 les associations professionnelles de docteurs, d’ingénieurs et d’architectes adoptent les «paragraphes aryens » qui interdisent aux Juifs d’exercer ces professions.

Un combat économique contre les Juifs polonais par tous les moyens mais sans recours à la force

L’accès aux universités est limité par l’établissement de quotas et par la violence que font régner des étudiants fascisants sur leurs condisciples juifs.[5] Comme en Allemagne, le délit d’opinion soumet les Juifs à l’arbitraire le plus abject et le délit d’injure à la nation polonaise fait son apparition en 1936. Seuls les Juifs s’en rendent coupables.
La politique du gouvernement est claire et en 1936, le Premier ministre, Slawoj Skladkowski, déclare « un combat économique contre les Juifs par tous les moyens mais sans recours à la force ».[6] Plus tard il ajoute : « Du point de vue du gouvernement, l’émigration est indispensable à la solution du problème juif »[7] En octobre 1938, l’ambassade de Pologne à Londres renchérit auprès du Foreign Office : «le problème juif devient intolérable et il est vital de trouver un débouché pour les Juifs polonais ».  Le directeur des nationalités au ministère de l’intérieur conclut : «Tout le monde est aujourd’hui antisémite en Pologne. Nous ne pouvons pas assigner un policier à chaque Juif et nous n’avons pas l’intention de pendre nos jeunes parce qu’ils sont antisémites ».[8]

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