Les Européens plus forts que les services de sécurité israéliens ?

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Par Michèle Mazel

 

Israël a dû apprendre à vivre avec le terrorisme. Une réalité quotidienne. À tout instant, les émissions de radio ou de télévision peuvent être interrompues par l’annonce d’un nouvel attentat.

Ce n’est pas nouveau. Les premières années du jeune état ont été marquées par une succession de sanglants attentats perpétrés par des tueurs venus de la Bande de Gaza, alors sous contrôle égyptien, ou de la Judée Samarie, annexées par la Jordanie.

Le lecteur averti remarquera, d’une part, que l’occupation de ces territoires par des puissances étrangères ne semblait pas émouvoir les instances internationales, et de l’autre, que lesdites puissances ne cherchaient pas à stopper les terroristes.

D’un autre côté, les instances internationales condamnaient avec la plus grande fermeté les raids de représailles lancés par l’armée israélienne. Rien, donc, de nouveau sous le soleil, comme le disait déjà l’Ecclésiaste. Aujourd’hui, Gaza est libre de toute occupation étrangère – l’Égypte en a été chassée définitivement en 1967 et Israël s’en est retiré en 2005, au profit de l’Autorité palestinienne créée en vertu des Accords d’Oslo.

Seulement, elle en a été chassée à son tour moins de deux ans plus tard dans un coup d’État sanglant mené par le Hamas. Ce mouvement terroriste, branche locale des Frères musulmans, proclame haut et fort qu’il veut détruire l’État juif et établir à sa place un califat islamique qui engloberait les Territoires palestiniens.

Non content de cibler périodiquement les kibboutzim et les villages israéliens frontaliers, il tente d’envoyer des commandos en attaquer les habitants. L’Autorité palestinienne, qui a refusé avec une constance remarquable toutes les offres de paix d’Israël sans jamais en proposer, assure une rente confortable aux « militants » emprisonnés pour avoir assassiné des civils israéliens et aux familles de ceux qui ont été tués après avoir accompli leur forfait.

Des terroristes à visage humain

Comme l’a reconnu l’Union européenne, les livres de classe des petits Palestiniens leur enseignent le refus de l’existence d’Israël et la haine des Juifs.

Pas étonnant donc si, dans les territoires si mal contrôlés par cette Autorité, on ne compte plus les mouvements qui ont pour seul but de détruire l’État juif. Ainsi le Front populaire de Libération de la Palestine -FPLP, une organisation terroriste aux yeux d’Israël comme de l’UE -auréolé de la gloire d’opérations aussi sanglantes qu’héroïques, comme le massacre d’une famille qui dormait paisiblement à Itamar, ou celui de la synagogue de Har Nof à Jérusalem. Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz accuse six ONG « d’opérer, sous le prétexte de mener des activités humanitaires, pour faire avancer les objectifs de l’organisation terroriste FPLP. » 

Il en faudrait davantage pour convaincre la France et huit autres États européens. Leurs services en savent sûrement bien davantage sur les activités de ces ONG que les services israéliens, dont les capacités de renseignement sont pourtant généralement considérées comme remarquables.

Il se trouve même des commentateurs pour suggérer que l’ancien chef- d’état-major israélien Benny Gantz était motivé par des considérations politiques à l’approche des élections. Et l’administration démocrate aux États-Unis laisse entendre qu’Israël n’a pas avancé assez de preuves pour étayer ses accusations.

 

Quelqu’un s’attend-il vraiment à ce que le ministre mette en péril ses sources pour convaincre ?

 

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Michèle Mazel

Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique.
Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède.

Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.

 

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