Les grosses entreprises israéliennes émettent des rappels massifs de produits.

 

Il y a de quoi s’en inquiéter.

Par Marc Brzustowski

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Alors que ces entreprises pensent pouvoir continuer comme ça, quels sont les armes légales pour que le gouvernement et les citoyens les contraignent à améliorer leur chaîne de distribution ?

Le serpent qui avale une souris

Le producteur d’aliments Sunfrost a rappelé ses paquets surgelés de haricots verts, en début de semaine, après la découverte d’un morceau de serpent dans un paquet. Bagatelle, il y a quelques semaines, un autre consommateur fidèle découvrait une demi-souris morte dans un premier paquet.

Au-dessus de Sunfrot, on trouve le PDG de la société mère, Tnouva (rachetée par des Chinois), pour s’excuser, rappeler tous les produits de même ordre et promettre une compensation aux personnes qui ont dû renvoyer leurs produits déjà sortis des rayons.

En remontant encore un peu dans le temps, quelques mois auparavant, Strauss faisait revenir des tonnes de barres de chocolat, de céréales, de gâteaux et de puddings, à cause de la présence de salmonelles « ici ou là ».

Les pigeons à qui-mieux-mieux autour de l\’entrepôt

L\’examen du ministère de la Santé mettait en lumière que l’usine Elite, qui supervisait la nourriture sous la tutelle de Strauss, enfreignait plusieurs directives sanitaires, notamment celle connue depuis des siècles qu’il n’est pas recommandé de faire voler des pigeons autour d’une usine de fabrication de produits alimentaires.

C’est là tout l’amour que les monopoles contrôlant tout le circuit alimentaire portent au peuple d’Israël ! L’enjeu est majeur car comment, pourquoi demeurer encore à la merci de ces machines à faire des profits, en encourant si peu de risques en cas de fraude ?

Le citoyen, l’État devraient s’en préoccuper de plus près, parce qu\’on a vraiment le sentiment ancré que de tels conglomérats comptent s’en tirer à si bon compte encore plusieurs générations.

El Al ne rembourse qu’un pourcentage des services achetés qu’elle ne rend pas

Se faire casser les pieds sur El Al

Une femme nommée Liat Lerner racontait il y a peu sur Facebook qu’elle a pris des billets retour d’Italie pour sa famille avec des espaces de sièges plus larges pour les jambes.

Juste avant le vol, la famille apprend que la prestation est annulée, au motif que la compagnie a dû changer d’avion, le remplaçant n’étant pas muni de sièges « premium » offrant plus d’espace.

Jusque-là, tout  ne va pas trop mal, puisque perdant une prestation, la compagnie serait tenue de la rembourser. Mais El Al a alors informé la famille qu\’elle ne serait remboursée que de 80% de la différence.

Thérapie de choc : De quoi couper les jambes à qui émettrait les mêmes exigences la fois prochaine…

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