La « lutte armée violente » de retour en Judée-Samarie

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Par Marc Brzustowski

Depuis la fin de la Seconde Intifada, le Président -jamais réélu- de l’Autorité Palestinienne a affirmé son soutien à une « résistance populaire » non-violente contre Israël, en prenant ses distances avec les attentats-suicides et attaques à l’arme à feu. Cela ne l\’empêche pas de verser des salaires aux terroristes emprisonnés ou aux familles des \ »martyrs\ ».

Il n’est pas simple de définir exactement ce qu’Abbas entendait par le terme de « résistance populaire », mais certains de ses conseillers ont fait référence à des manifestations pacifiques et non-violentes, ou l’usage de figures symboliques comme Ahed Tamimi s’opposant à des soldats à moitié hilares ou aux pionniers des implantations.

La lapidation, haine du non-Musulman

En ce qui concerne l’interprétation qu’en fait la « rue palestinienne », les rassemblements fréquents considèrent les jets de pierre et de cocktails Molotov comme la « non-violence » minimale qu’ils puissent exercer. Cet élément constitutif de la lapidation, comme forme extrême du mépris islamique pour le non-musulman, reste pour ces regroupements de tous âges, menés par les « jeunes » Shahids, comme essentiel à l’imagerie des combats de rue.

Jusqu’à il y a peu de temps, une partie des Palestiniens oscillait entre ces différentes formes d’insurrection et le calme relatif imposé par le discours d’Abbas en faveur d’une « résistance populaire » relativement modérée.

2022 : la terreur change son fusil automatique d’épaule

On constate que des centres sur lesquels les forces de sécurité de l’AP ont perdu tout contrôle, modifient en profondeur le discours palestinien précédent.

On assiste même à des confrontations armées entre des djihadistes équipés d’armes de guerre et des soldats israéliens, comme dans le nord de la partie « cisjordanienne » de la Judée-Samarie.

Des dizaines d’hommes en armes restent éveillés toute la nuit pour surveiller les faits et gestes des soldats en incursion dans leur zone. Si jamais les soldats n’arrivent pas, les hommes armés partent à leur recherche aux entrées des villes et villages.

Ces milices terroristes autonomes ont remplacé les forces de sécurité d’Abbas.

Jusqu’à ces derniers temps, les soldats étaient confrontés à des barrages de pierres et de cocktails Molotov. À présent, les soldats sont reçus à coups de tirs nourris, alimentés par ces hommes en armes de divers groupes.

Quelles sont les raisons profondes de ce nouveau cran dans la violence armée ?

Un haut responsable palestinien à Ramallah a déclaré que : \ »De toute évidence, la réalité change sur le terrain. On combine une « résistance populaire » (cailloux, cocktails-molotov) le jour et une « résistance armée » la nuit. Le nombre des hommes jeunes qui portent une arme augmente.

On apporte un certain nombre de raisons, quant à cette utilisation croissante des armes à feu :

  • L’Autorité Palestinienne n’est plus capable, ni disposée à affronter ces hommes armés, qui, eux, ont le soutien de la population.
  • Les hommes armés de Jénine et Naplouse sont équipés et financés par le Djihad Islamique et le Hamas. Les dirigeants des deux groupes soutenus par l’Iran veulent pousser les Palestiniens de la Bande Occidentale du Jourdain à une confrontation armée avec Israël.
  • Les hommes d’Abbas n’éprouvent aucune gêne à collaborer avec le Djihad Islamique et le Hamas, si ceux-ci leur donnent des armes et de l’argent.
  • Le Djihad et le Hamas veulent en finir avec le contrôle d’Abbas sur ce second territoire.

Seule la force parle aux Palestiniens

Au bout du compte, ces attaques par balles presque quotidiennes encourageront certains membres du Fatah d’Abbas à rejoindre les plus violents, selon le principe islamique de la Fitna et de l’élimination des plus faibles.

Le Hamas tient des statistiques de ces attaques : en juillet, des Palestiniens ont commis 44 attaques armées sur ce territoire. Au mois d’août, ils en dénombrent 33.

Le Hamas et le Djihad souhaitent que les Palestiniens s’engagent en masse dans ce type d’actions et rejettent la fameuse « résistance populaire » d’Abbas.

Les hommes en armes sont de plus en plus nombreux et plus recherchés par Tsahal.

Les milices d’Abbas exercent un semblant de contrôle dans la journée et les groupes armés prennent la relève la nuit.

Cette zone concédée à « l’Autorité Palestinienne » du temps d’Oslo est redevenu le sanctuaire des voyous et des terroristes qu’elle était du temps de la gouvernance de Jibril Rajoub, le « Saddam Hussein des Territoires ». Eux seuls décident qui doit vivre et qui doit mourir.

Abbas est incapable d’approuver une bonne gouvernance et empêche toute émergence de jeunes dirigeants, de tout contre-pouvoir et le déluge surviendra bientôt après lui.

 

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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