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André Darmon interviewe Boaz Bismuth
C’est avec un plaisir non dissimulé que je reçois Boaz Bismuth dans nos bureaux à Tel-Aviv, un Boaz qu’on ne présente plus dans le milieu strictement israélien ou journalistique, mais dont il faudra vous dire, toutefois, quelques mots. La soixantaine mince et athlétique, les deux mèches toujours aussi rebelles, Boaz a gardé un visage juvénile malgré un parcours haut en couleurs et en succès. Boaz est, en effet, l’un des plus grands journalistes politiques du pays et il fut pendant 5 ans le rédacteur en chef d’Israël Hayom, l’un des deux principaux quotidiens israéliens. Boaz fut aussi, sous Ariel Sharon, ambassadeur d’Israël en Mauritanie, et il vient de franchir le pas en étant élu en bonne place aux élections primaires du Likoud. J’ajoute qu’il a été aussi journaliste sportif pour Yediot Aharonot au début de sa carrière et si j’ai bonne mémoire, également pour France Football puisqu’il est un parfait francophone et un fan absolu de Liverpool.
AD : Boaz tout d’abord merci d’avoir répondu à notre invitation et félicitations. Vous serez dans deux mois, à tout le moins, député à la Knesset. Être candidat, était-ce l’envie de réaliser les choses sur le terrain concrètement plutôt que d’en parler et de les coucher sur le papier comme journaliste ?
Boaz Bismuth : André, encore merci beaucoup de m’avoir invité. Tout ce que vous avez dit sur moi et sur mon parcours est vrai. J’ai effectivement dirigé le plus grand quotidien israélien, participé à beaucoup de panels à la télévision, contribué, avec mon émission radio et par là-même tenté de persuader l’opinion, car je crois être bien connu du public israélien. J’ai eu incontestablement l’envie de passer à l’action après avoir subi, comme nous tous cette dernière année, une année politique que je qualifierais d’anomalie de l’histoire, car les résultats de ce gouvernement sont imaginaires, inexistants. Nous avons eu un Premier ministre qui ne détenait que six mandats, soit, rien, et j’ai voulu, oui, pour agir, rejoindre mon parti, le Likoud, une appartenance que je n’avais jamais cachée à personne.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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