Otzma Yehoudit prêt à dialoguer avec des Juifs réformés

Un seul judaïsme

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« Le Juif réformé est mon frère, je me porterais garant de lui si nécessaire », a déclaré le rabbin Amichaï Eliyahou, membre du parti Otzma Yehoudit, lors d’une conférence célébrant les 50 ans de l’organisation Gesher.

Deux candidats du Parti sioniste religieux se déclarent disposés à engager le dialogue avec les courants réformé et conservateur du Judaïsme. L’un d’eux est allé jusqu’à considérer qu’on pourrait éventuellement rediscuter du compromis sur le Mur Occidental (Kotel), que le gouvernement israélien a enterré, après une approbation initiale.

Mieux connaître le judaïsme de diaspora

Eliyahou, fils du Grand Rabbin de Sfat (Safed), qui est également membre du Conseil du Grand Rabbinat, a ajouté : « Le Judaïsme réformé n’est pas un courant dans le Judaïsme. Il n’y a qu’un Judaïsme. Je suis complètement en paix avec une personne qui se considère comme Juif réformé. C’est mon frère. Je me battrai pour lui, mais cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec lui.

Eliyah déclare avoir participé à l’une des tables rondes de l’organisation Gesher, pour mieux connaître la communauté juive de la diaspora. Il a noté que cette participation avait changé certaines de ses opinions et qu’il travaillait pour sensibiliser ses élèves, au sein d’une organisation rabbinique qu’il dirigeait, constituée principalement de communautés séfarades sionistes-religieuses.

Eliyahou a appelé à une neutralité du dialogue avec les Juifs de diaspora. Il a ajouté qu’Israël devait investir des fonds supplémentaires dans l’éducation juive de la diaspora.

Israël a investi plus d’un milliard de shekels (288 300 500 €) au profit des communautés de la diaspora, au cours de la dernière décennie, selon le ministère des Affaires de la diaspora. « Ce n’est pas assez », a déclaré Eliyahu. « Puisque l’Etat d’Israël investit dans l’éducation, il est nécessaire d’aider les Juifs du monde. Pourquoi l’éducation juive devrait-elle être aussi chère là-bas ?

Israël doit revitaliser le judaïsme

La panéliste Amira Aharoniwitz, qui communique régulièrement des chiffres exploitables pour mener des études, en tant que directrice de l’Agence juive, a tenu à souligner : « Enfin, nous soulevons un point sur lequel nous sommes tous les trois d’accord ».

Eliyahou a ajouté : « Un milliard de shekels ne représente même pas une fraction de ce qui doit être investi dans cette question qui concerne six millions de Juifs de la diaspora ».

Lorsqu’on lui a demandé s’il rencontrerait des rabbins réformés en tant que député, Eliyahu a répondu : « Cela dépend du contexte. Dans l’Etat d’Israël, le mouvement réformiste est très problématique, c’est le moins qu’on puisse dire.

Le 19 octobre s’est tenu un panel politique au Musée Anu du peuple juif à Tel Aviv et s’est concentré sur l’agenda du candidat, à propos des Juifs de diaspora. Au cours de l’événement, organisé par la Fondation de la Famille Ruderman et le groupe Reut, le candidat Ohad Tal – n°12 du Parti Sioniste religieux – a discuté de l’importance du dialogue avec les Juifs de diaspora et il a même proposé un dialogue approfondi, afin de résoudre la question compliquée du Mur Occidental.

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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