Avi Maoz , à la tête de Nativ, Organe de contrôle de l\’immigration des Juifs de l\’ex-Union soviétique

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Un poste stratégique crucial sur l\’identité juive

Nativ a le pouvoir de déterminer l\’éligibilité des personnes souhaitant immigrer en Israël depuis les pays de l\’Ancienne Union Soviétique, conformément à la loi du retour. Les employés de Nativ, organisée au sein du cabinet du Premier ministre, chargé d’assurer la liaison avec les communautés juives de l’ex-Union soviétique (FSU), sont « très nerveux ». Le Likoud, en effet, a signé un accord de coalition avec le parti radical Noam, dont l’unique député, Avi Maoz, sera vice-ministre au sein du cabinet du Premier ministre, en charge du nouveau « Département national de l’identité juive ». Il sera également en charge de Nativ, qui a le pouvoir de déterminer l’éligibilité des personnes souhaitant immigrer en Israël, selon la loi du retour.

L\’aliyah russe a-t-elle un caractère exceptionnel ?

Nativ a été créé en 1952 et a maintenu le contact avec les Juifs vivant dans le bloc de l’Est pendant la guerre froide, en encourageant à l’Alya. C’est David Ben Gourion qui l’a créé pour préserver les liens.

On la considérait autrefois comme une organisation d’espionnage et de renseignement, parallèle au Mossad, avec une expertise particulière sur mes Juifs de l’ex-Union soviétique, jusqu’au début des années 1990. Nativ est seul qualifié pour délivrer des visas d’Alya aux Juifs sovietiques. Partout ailleurs, c’est l’Agence juive. Au début des années 1990, Nativ a créé ce qu’on appelait des centres culturels israéliens, opérant sous le patronage des missions diplomatiques. Nativ exploite à présent 9 centres : à Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk, Kiev, Kharkiv, Odessa, Dniepr, Kichinev et Minsk.

 

La chasse gardée de Lieberman

Pendant des années, le ministre des Finances Avigdor Lieberman (Yisraël Beitenou) s’est assuré que Nativ resterait sa chasse gardée, sous son autorité. « Avec Maoz, il y aura de grands changements à Nativ, car jusqu’à présent, personne ne se souciait vraiment de ce que cette organisation faisait et de la manière dont elle fonctionnait ». « Même s’ils ne sont plus intensivement connectés aux organes d’espionnage et de renseignement israéliens, ils ont toujours été « sous le radar » (hors de contrôle).
Comme Yisraël Beitenou ne prospère que grâce aux olim de la FSU, Lieberman s’est toujours battu pour que Nativ reste en activité -même après de nombreuses enquêtes gouvernementales recommandant son démantèlement pour transférer ses pouvoirs à d’autres ministères ou organisations gouvernementales.

L\’expérience et les motivations de Maoz

Maoz a été directeur général des ministères de l’Intérieur et du Logement sous les anciens ministres Natan Sharansky et Effi Eitam.

Il a aussi été directeur d’Yisrael BeAliya,d’abord parti centriste, puis de plus en plus à droite. Il a été dirigeant de « Let my People Go », au nom des Juifs d’ex-URSS. Il y travaillait avec Avital, la femme de Sharansky, pour obtenir sa libération.  Il s’autorisait alors à quitter le territoire national pour la bonne cause, car les Sionistes-religieux hésitent à quitter Israël, autrement que pour de bonnes raisons autorisées par la Halakha. Maoz est devenu le chef du parti Noam après sa création en 2019, dont le chef spirituel est le Rabbin Zvi Thau, doyen de la yeshiva Har Hamor, d’obédience haredi -nationaliste.

 

Un sujet de débat intense sur la judaïté

Il a ensuite rencontré Binyamin Netanyahou, Alors ambassadeur à l’ONU. Avec lui et « Let My People Go », ils ont travaillé à promouvoir une résolution conjointe du Congrès, du Sénat et soutenue par le président Ronald Reagan, pour que la libération des prisonniers juifs soit une condition préalable à l’avancée des discussions avec l’Union Soviétique. Maoz est donc un expert des opérations gouvernementales dans cette région du monde et pour ce public-cible. Il peut mettre quelques obstacles à Nativ, dans les facilitations d’aliyah aux liens ténus avec la loi du retour : en 2020, seuls 28% des olim étaient considérés comme Juifs selon la loi du retour. 72% de non-Juifs traduit une remise en cause du caractère « juif » de l’Etat d’Israël. S’ils sont venus en Israël comme descendants de Juifs, quel encadrement peut garantir que leurs enfants auront une chance de le devenir ? Ceux qui ont au moins un grand-père juif  peuvent aussi faire leur Alya en fonction de leur propre lien avec un Juif… On a ajouté cette clause en 1970. Maoz était très critique à l’égard de ces chiffres élevés.

Sharansky et Maoz ont divergé, à cause des opinions libérales de Sharansky concernant la loi du Retour et la conversion. On reste face à un dossier sensible. Est-il question d\’un changement de contenu pour la loi du Retour, lors de la prochaine Knesset ? Maoz examinera les données brutes et les employés de Nativ seront mis en garde. Il peut aussi introduire une obligation d’entamer un processus de conversion, comme on l’a exigé des olim d’Ethiopie.

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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