Débris de Shahed-136 iranien repeint aux couleurs russes, qui s\’est abattu en Ukraine
La Russie entre dans la guerre de l\’ombre entre Israël et l\’Iran…
Si elle n\’y est pas déjà impliquée depuis fort longtemps
Deux nouvelles opérations ont ravivé la guerre de l\’ombre d\’Israël contre l\’Iran :
-
une frappe contre son programme balistique (et nucléaire)
-
Et une seconde visant à sectionner son couloir à travers l\’Irak pour armer des milices chiites par en Syrie.
La première s\’est produite le samedi 28 janvier, lorsque environ trois quadricoptères équipés de bombes (voir photo) se sont abattus sur « une usine d\’armes avancées » à Ispahan. La précision de cette frappe démontre la pénétration profonde et détaillée que les services de renseignement israéliens ont obtenue pour saboter les programmes nucléaires et de missiles en développement de l\’Iran. Israël a déjà utilisé ces quadricoptères. En juin 2021, les services de renseignements israéliens les ont déjà déployés pour frapper une usine de centrifugeuses à Karaj près de Téhéran et à nouveau en février 2022 pour attaquer une usine de fabrication de drones à Kermanshah.
Des équipes pilotes locales
La portée maximale de ces drones armés quadrimoteurs n\’excédant pas 2 km environ, le Mossad doit évidemment enrôler des équipes locales pour les armer et les faire manœuvrer. Yossi Cohen a déjà évoqué la disponibilité d\’aides locales pour les opérations de sabotage du Mossad en janvier 2018. Le directeur de l\’agence d\’espionnage de cette période avait fait remarquer : « Nous avons des yeux, des oreilles et plus encore, si vous voulez, à l\’intérieur de l\’Iran également.
Peu de temps après que les médias saoudiens ont affirmé que c’étaient les États-Unis et une force alliée qui avaient mené l\’attaque, le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Patrick Ryder, a nié que l\’armée américaine avait joué un rôle dans les frappes, mais a refusé de spéculer davantage.
La propagande iranienne cible maladroite \ »toute l\’opposition\ » et non pas un intermédiaire identifié
Selon le rapport iranien de NourNews, \ »les pièces de drones à petite échelle que la puissance ennemie a utilisé dans une action de sabotage contre le complexe d\’ateliers du ministère de la Défense à Ispahan il y a quelques jours, ainsi que des matériaux explosifs, sont entrés en Iran avec la participation et les conseils des groupes d\’opposition kurdes basés dans la région du Kurdistan. Il va sans dire qu\’impliquer ainsi \ »l\’opposition kurde\ » est une autre manière de la rattacher aux révoltes pacifistes des Iraniens contre le régime oppresseur et de chercher à les discréditer, y compris s\’il est, par ailleurs possible, qu\’Israël puisse bénéficier d\’une main d\’œuvre locale, sans lien direct avec le mouvement général de contester.
Selon le même reportage, \ »après avoir reçu des pièces détachées de drones et des matériaux explosifs, ces groupes les ont amenés dans le pays depuis l\’une des routes inaccessibles du nord-ouest et les ont livrés au service de liaison dans l\’une des villes frontalières\ ». La propagande chiite laisse peu de doute, lorsqu\’elle parte, par inadvertance, de \ »ces groupes\ » (tous coupables) et non d\’un groupe en particulier qu\’elle saurait nommer.
Interrompre l\’afflux d\’armes au Hezbollah depuis AbuKamal
Peu de temps après la frappe d\’Ispahan, un « avion non identifié » aurait frappé dimanche soir un convoi de 25 camions transportant des armes et des munitions pour les milices pro-iraniennes en Syrie via l\’Irak, que ce convoi a traversé le poste frontière syrien d\’Abu Kamal contrôlé par le groupe terroriste du Hezbollah. . Des sources syriennes ont rapporté que six camions ont pris feu et fait des victimes. Des pilotes israéliens auraient envoyé des fusées éclairantes avant l\’attaque, donnant aux chauffeurs une chance de s\’échapper. Le lendemain, une autre frappe a éliminé un commandant iranien important venu inspecter les lieux, ainsi que ses adjoints.
Moscou dépend de plus en plus de Téhéran
Les deux opérations ont clairement touché un point sensible à Moscou étant donné sa dépendance fulgurante à l\’égard du soutien militaire iranien pour sa guerre en Ukraine, sous la forme de drones armés et de missiles balistiques.
Lundi, le ministère russe des Affaires étrangères a condamné le bombardement d\’Ispahan comme une provocation, avertissant que « cet acte terroriste pourrait avoir des conséquences imprévisibles ». Il a ajouté une déclaration inhabituelle : « Les services de renseignement russes analysent les informations sur le bombardement pour obtenir une image plus complète de la situation. Nous voulons savoir : qu\’est-il arrivé.\ »
Une hostilité russe croissante à la défense de l\’État Juif
Jusqu\’à présent, Moscou n\’a jamais utilisé le terme de « terreur » en relation avec la longue offensive d\’Israël contre des cibles militaires iraniennes. Cela signifie que les Russes et leurs ressources de renseignement ont ouvert la porte à une intervention dans la guerre de l\’ombre d\’Israël contre l\’Iran, quand et où bon leur semble.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
Découvrez un exemplaire du magazine gratuitement et cliquez ensuite sur le rebord droit
https://online.fliphtml5.com/rjspi/ypmm/#p=1
Votre magazine est livré chez vous en toute confidentialité
S’abonner au magazine par téléphone ou par whats app 00972 (0) 54 254 45 20 ou au 01 86 98 27 27
Par email Andredarmon21@gmail.com pay pal
Ou directement sur le site
https://israelmagazine.co.il/sabonner-au-magazine/
Loi du Retour ou qui est Juif ?Ou encore S’abonner au magazine livré chez vous en toute confidentialité. Remplir le formulaire