Vote ministériel sur l\’annulation du désengagement dans le nord de la Samarie, dimanche 12
Une fois approuvée par la Knesset, la législation ouvrirait la voie à la reconstruction des quatre communautés rasées cette année-là, en 2005.
Dans un geste susceptible d\’irriter les États-Unis, le Comité législatif ministériel devrait voter dimanche un projet de loi qui abrogerait la loi sur le désengagement de 2005 ? telle qu\’elle s\’applique au nord de la Samarie.
Quatre implantations à rebâtir
Une fois approuvée par la Knesset, la législation ouvrirait la voie à la reconstruction des quatre communautés rasées cette année-là.
« Je pense que nous devons faire ce qu\’il faut, et je suis absolument sûr que nous faisons ce qu\’il faut », a déclaré le président de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le député Yuli Edelstein.
Edelstein s\’est opposé au désengagement de 2005 au cours duquel Israël s\’est retiré de Gaza et y a détruit 21 implantations avant de raser quatre autres établissements dans le nord de la Samarie. Il est l\’auteur du projet de loi.
Avec le chef du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, Edelstein est depuis longtemps un partisan de la reconstruction des quatre implantations de Homesh, Sa-Nur, Ganim et Kadim.
L\’implantation de Homesh doit-elle être reconstruite ?
Homesh a été construit sur une propriété palestinienne privée, tandis que les trois autres établissements étaient situés sur des terres appartenant à l\’État. Edelstein a déclaré qu\’il y avait suffisamment de terres domaniales au sommet de la colline pour bâtir une construction légale.
Son projet de loi devrait avoir suffisamment de soutien pour être adopté par la commission et la Knesset, mais on ne sait pas si elle aurait le soutien du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Au cours de son mandat passé, I avait empêché la commission ministérielle de voter sur la question.
La souveraineté plus forte que les alliances ?
Les projets de loi d\’initiative parlementaire visant à annuler le désengagement dans le nord de la Samarie n\’ont pas atteint un stade très avancé à la Knesset. Mais les partisans de la législation actuelle sont optimistes sur le fait qu\’étant donné la nature très à droite de ce gouvernement, le moment est venu d\’adopter le projet de loi.
Ces dernières années, l\’attention du public s\’est concentrée en particulier sur le site de l\’ancienne implantation de Homesh, mais l\’objectif est désormais de reconstruire les quatre communautés. Leurs anciens emplacements sont désormais considérés comme des zones militaires fermées auxquelles les citoyens israéliens ne peuvent pas accéder légalement.
Une fois approuvés, les sites des anciennes implantations seraient ouverts aux Israéliens, mais il y aurait encore un long chemin législatif vers la reconstruction.
L\’impact le plus immédiat du projet de loi porterait sur la petite yeshiva modulaire au sommet de la colline de Homesh, qui existe illégalement sur le site depuis près de deux décennies et contre laquelle le groupe de gauche Yesh Din a déposé une requête à la Haute Cour de justice.
La yeshiva pourrait rester sur le site.
Les quatre implantations étaient situées dans une partie isolée de la zone C de la Judée-Samarie/Cisjordanie, sur des terres qui se situent derrière la zone concernée par la proposition de paix présentée par l\’ancien président américain Donald Trump. Celle-ci a permis d’intégrer la moitié de la zone C dans les frontières proposées comme définitives d\’Israël.
L\’administration Biden s\’est prononcée publiquement contre la légalisation de la Yeshiva de Homesh et de tout autre bâtiment de reconquête sur ce site. Il a également été clair qu\’il veut qu\’Israël s\’abstienne de mesures unilatérales en Judée-Samarie, telles que des activités d’implantation qui augmenteraient l\’empreinte d\’Israël dans cette région. Il a particulièrement insisté sur ce point à la lumière de la montée de la violence.
La sécurité se situe dans le contrôle des collines
Edelstein a déclaré, au contraire, que la sécurité est l\’une des raisons les plus importantes de soutenir le projet de loi. Il soutient qu’il faut le faire, justement parce qu\’en matière de terrorisme, le nord de la Samarie est \ »la région la plus dangereuse\ » de ce qu\’il a appelé Judée et Samarie.
Il est bien connu que les implantations civiles contribuent à améliorer la sécurité, a déclaré Edelstein. Il a expliqué que la destruction des quatre implantations de Samarie avait accru le terrorisme dans cette région. L\’histoire est la même dans le sud d\’Israël, qui borde Gaza, a-t-il ajouté.
Peut-on réparer l\’erreur du retrait de Gaza ?
Mais pour Edelstein et d\’autres à droite, le projet de loi est une étape symbolique contre le retrait de Gaza en 2005.
« Je considère le retrait unilatéral [de Gaza] comme l\’une des pires décisions de l\’histoire d\’Israël », a déclaré Edelstein, ajoutant que ce projet de loi contribuerait à inverser cette « injustice historique ».
Netanyahou a ignoré, jusqu’à présent, les accords de coalition : ils placent le ministre des Finances et chef du Parti sioniste religieux Bezalel Smotrich en charge des affaires civiles dans la zone C, où se trouvent toutes les implantations.
Smotrich neutralisé par Galant et Bibi
Smotrich est chargé de le faire par le biais d\’un deuxième poste qu’il occupe, en tant que ministre au ministère de la Défense. Mais
Netanyahou n\’a pas permis à Smotrich d\’exercer ce contrôle, qu\’il a exercé avec son collègue du Likoud, le ministre de la Défense Yoav Galant.
Cela a inclus des décisions concernant la démolition de bâtiments illégaux, la rédaction de réponses de l\’État à la Haute Cour de justice et la démolition de maisons palestiniennes illégales.
Netanyahou avait promis aux États-Unis qu\’il aurait les mains « sur le volant » dans ces dossiers. Il subit la pression des États-Unis pour suspendre l\’autorisation de nouveaux projets de construction en Judée-Samarie.
Un test pour les accords de coalition
Dans une interview accordée à KAN, la ministre des Missions nationales, Orit Struck, a rejeté la pertinence de la pression américaine.
\ »Notre souveraineté sur notre terre est importante, tout comme ce que notre gouvernement décide de faire. Ce gouvernement n\’a pas été créé pour geler la construction des implantations\ » ou pour remettre son territoire à un groupe hostile comme l\’Autorité palestinienne, a-t-elle déclaré.
Netanyahou connaît ses partenaires de coalition et il sait ce qu\’il a signé et il sait qu\’il doit respecter ces accords, a déclaré Struck.
Statuer sur la propriété des lieux ou déplacer la Yeshiva
\ »Nous ne gèlerons pas les implantations\ », a-t-elle déclaré avec insistance, laissant entendre que l\’approbation de nouveaux projets d’implantations était imminente, notant qu’on n’avait pas élaboré de nouveaux plans de construction l\’année dernière.
Yesh Din, qui avait adressé une requête à la Haute Cour de justice contre la Yeshiva de Homesh, a qualifié la législation d\’\ »accaparement des terres\ ». Le groupe représente les propriétaires palestiniens des propriétés situées au sommet de cette colline, dont l’Etat a saisi les terres dans les années 1970 pour la construction de l’implantation d\’origine de Homesh. Après le désengagement, la Haute Cour a reconnu cette propriété et a accordé aux Palestiniens l\’autorisation d\’accéder au site pour cultiver leurs terres.
Yesh Din a déclaré que les Palestiniens ont, pendant des années, subi l’interdiction d\’accéder à leur propriété et que son vol serait désormais légalisé rétroactivement en \ »violation flagrante du droit international\ ».
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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