Concernant le spectacle prévu, les deux acteurs ont d’abord signé un contrat avec le Cirque d’Hiver, mais celui-ci, suite à des pressions, entend revenir sur cette signature. Francis Lalanne a alors instruit un référé et on attendra les suites d’une décision de justice avant de tirer des conclusions hâtives « d’arnaque ».
Il s’agit, a priori, d’une direction d’établissement qui revient sur sa parole. C’est fréquent, dans ce milieu, et que dire des pressions institutionnelles ?
Qu\’est-ce qui motive la direction spirituelle des Juifs de France ?
À propos de la démarche de Dieudonné, André Darmon est allé jusqu’à transmettre à Haïm Korsia, le Grand Rabbin de France, le souhait vif de l’intéressé, de reprendre sa proposition d’aller ensemble au camp d’Auschwitz, pour manifester son repentir auprès des victimes de la Shoah.
Il est clair que pour de simples questions d’image, le GRF ne tient pas à s’afficher avec un personnage ostracisé. Il vaut mieux faire un duo de claquettes avec Hafiz Chems Eddin et les milieux musulmans de la Grande Mosquée de Paris, aux ordres de la junte algérienne, qui couvre les activités des Frères Musulmans ou \ »Musulmans de France\ ».
Mais on se demande alors ce qui prévaut, chez lui : le fond d’une démarche à caractère spirituel qui requiert un véritable examen de conscience et des gestes pour réparer, s’améliorer ou s’amender, ou sa réputation dans les médias ?
Quoi qu’il en soit, André Darmon, qui prend conseil auprès d’autres Rabbins israéliens, ne cultive pas cette peur de déplaire et prend le risque d’accompagner ce qu’il y a lieu de désigner comme démarche de repentance.
Le dénigrement, sport national de la \ »communauté\ » ?
D’autre part, libre à JForum de dénigrer, comme Bilâam, la démarche d’Israël-Magazine, qui travaille depuis 1998 dans le magnifique pays des Juifs, dont il reprend le nom en exergue : Israël.
“Qu’elles sont belles tes tentes, Ô Jacob, tes demeures, Ô Israël.”
D’où lui vient l’envie de le vilipender comme un journal « d’extrême-droite » ?
Nous aimerions qu’il nous explique alors ce qu’il sous-entend par là : sans ostracisme, là encore, André Darmon est allé interviewer des personnages a priori sulfureux comme Itamar Ben Gvir, parce qu’avant de condamner, nous donnons la parole à la défense.
Nous permettons à nos lecteurs de connaître les tenants et aboutissants de la politique israélienne hors des sentiers battus. Mais la même démarche concerne le Premier ministre Binyamin Netanyahou, des likoudniks comme Boaz Bismuth, le ministre de la Diaspora Amikhaï Chikli, ou, récemment, un journaliste du Haaretz à la démarche iconoclaste.
Tombé dans le caniveau, C\’est la faute à Sandrine Rousseau
Ah, c’est vrai, JForum n’interviewe jamais de personnalités publiques israéliennes et se contente des ragots ramassés dans le caniveau de rue.
où les familles juives viscéralement attachées au sionisme, envoient chaque année leurs jeunes. Sar-El est un acteur-bénévole pivot, initiateur d’Alya de France -et nous l’en remercions-, qui permet à ces jeunes de faire connaissance avec le pays, avant de choisir d’autres formules comme Masa ou le bac blanc-bleu, éventuellement s’engager plus avant.
À force de ne se trouver que ce genre de compagnons de route, très marqués par l’anti-israélisme, on finit par défiler derrière des drapeaux palestiniens, dans les cortèges de Sandrine Rousseau, Clémentine Autain et Annie Ernaux. Qu’on se le dise dans les synagogues proches de Sarcelles : Mon D. gardez-moi de mes amis, nos ennemis, on (Israël) s’en charge !