Le texte d\’André Darmon pour Sarah Halimi, réclamé, puis censuré par David Reinharc !

\"RassemblementRassemblement  pour contester l\’absence de procès après le meurtre de Sarah Halimi, à Paris, le 25 avril 2021

C\’est totalement effarant – On peut se faire évincer d\’un bouquin pour non-conformité à une Doxa.

Mais pire, comme personne n\’a le monopole du cœur, je ne vois pas de quel droit cet éditeur, ancien journaliste à Israël Magazine, s\’arrogerait le Copyright de la compassion envers la souffrance d\’une dame Halimi ou d\’un autre, Ilan…

C\’est, -concernant la fameuse lettre de demande de pardon-, une incompréhension totale à l\’égard de la liberté de la presse, celle de publier, sans poser de jugement a priori sur la sincérité de celui qui l\’exprime. Ou Voltaire (Evelyn Beatrice Hall- plus précisément) réduit en cendre, par autodafé ? Quel anti-républicanisme de Torquemada aux petits pieds ! 

Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu\’à la mort pour que vous puissiez les exprimer.

Marc Brzustowski

Voici le texte d’André Darmon, interdit par le Consistoire alors que cette institution et l’éditeur avaient sollicité André pour l\’écrire.

Ce texte ne paraîtra pas dans le livre de commémoration consacré à Sarah Halimi, à cause de la publication de la lettre de pardon de Dieudonné. À pleurer de petitesse et de contradictions.

 Voilà ce que disait l’éditeur Reinharc, je cite: 

Super texte, très fort. Merci !

Quand le sage montre du doigt la lune à un imbécile, l’imbécile regarde le doigt’ nous dit un proverbe chinois. Aussi accablé par l’incompréhension, la stupeur, l’horreur en l’occurrence, cet homme ne regarde plus que ce doigt lui exposant pourtant cette lune lointaine, inaccessible.

Aussi, pendant les premières secondes, durant lesquelles j’ai entendu parler du meurtre sordide de Sarah Halimi en plein Paris, j’ai pensé gauchement :

encore une Halimi, ruminant toujours l’odieux martyr subi par un autre Halimi, Ilan, il y a quelques années.

Les deux plus grands meurtres antisémites de l’après-guerre en France concernaient donc deux personnes qui, toutes deux, s’appelaient Halimi.

Halimi, un nom qui, étymologiquement, exprime la douceur, la clémence ou encore, la bienveillance.

Terrible ironie de l’histoire ou de l’Histoire. Cela prêterait à rire si cela ne nous faisait pas pleurer de rage, que ces qualités humaines qui composent ce nom de famille, aient tant manqué aux assassins.

Je regarde pour le coup ce doigt vengeur, surestimant ce lointain croissant aux couleurs de sang, devenu possible pour moi, grâce une police un ‘peu lisse’, et à une magistrature qui ont pris le pouvoir dans tous les pays occidentaux.

Ce meurtre gratuit, (existe-il des meurtres qui ne le soient pas ?) barbare, n’a été motivé que par la haine, une haine qui a traversé les siècles et la géographie, mais qui a ignoré superbement l’école publique.

Le radicalisme musulman ne faiblit pas et emprunte les oripeaux de députés gauchistes shootés à l’antisionisme primaire, afin de se fabriquer un costume de respectabilité.

Comme la Guerre d’Espagne, qui entraînera quelques années plus tard la Seconde guerre mondiale, et ne fut que l’ancêtre de la Guerre d’Ukraine, ces meurtres, s’ils ne sont pas résolus, punis, pourraient sonner le signal de l’Hallali que concoctent dans nos sombres banlieues, des Merah de pacotille et des apprentis bouchers, admirateurs lobotomisés d’Abdeslam ou de Kouachi. Il y a encore des Bataclans et des Toulouse qui couvent sous des cendres hallal encore chaudes.

André Darmon

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