Le  CRIF à l’unisson du boycott et de la délégitimation d’Israël ?

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Le  CRIF à l’unisson du boycott et de la délégitimation d’Israël ?

Le prix Knobel de la bêtise

Ces messieurs du CRIF se font les relais d’une propagande anti-israélienne qui, pourtant, se débrouille très bien sans eux. Ils veulent être bien notés par leurs hiérarques du Quai d’Orsay, et pouvoir compter sur eux au prochain dîner.

Après Frédéric Encel, traitant Israël de « voyoucratie », voilà l’inénarrable tribun Marc Knobel qui, s’adonnant au plus pur terrorisme intellectuel orwellien, fait de la seule démocratie vibrante du Moyen-Orient une « dictature » :

« Israël va t-il devenir une dictature? »

Par manque de culture en science politique locale, il ne sait pas lire la carte du vote à la proportionnelle. Si deux ministres de partis, réputés « sulfureux » ou protestataires, comme on dit pudiquement à Paris, doté d\’un parlement dominé par les extrêmes -, partagent le pouvoir, c’est parce qu’ils représentent une forte minorité d’électeurs, excédés par le terrorisme palestinien et la paralysie du précédent gouvernement Bennett-Lapid à résoudre des problèmes de fond et à mener des réformes. Mais personne ne leur a donné les pleins-pouvoirs, comme en Allemagne en 1933, ou sous le parti soviétique unique stalinien, ou au Parlement français sous Pétain. Ils n’en sont pas moins élus démocratiquement, et, notablement, par une partie de l’électorat juif de France de fraîche immigration, qui a vécu la terreur antisémite, assortie de la stagnation économique et du manque total de perspective pour l’avenir des enfants juifs dans les écoles de la République, livrées par lâcheté aux exécuteurs de Samuel Paty.

Qui prétendrait que la France serait devenue une \ »dictature\ », une \ »république islamo-gauchiste\ » ou bananière -quand elle passe ses réformes au 49-3, par situation d\’échec du débat public, au rythme des chantages de l\’extrême-gauche clientéliste ?

Il y a une sérieuse « makhloket » en Israël, autour du projet de réforme, certains disent, révolution, judiciaire. Et alors ? En quoi les commentaires à vide ou les incantations d’idiots utiles, convertis au shamanisme politique, comme Marc Knobel, font-ils progresser la « démocratie » ? Des agitateurs refusent la négociation et veulent l’arrêt de la législation, alors que les députés font leur métier à la Knesset. Est-ce bien « démocratique » ?

Jénine, Naplouse, Jéricho, ou l\’impasse de la solution à deux États

Il est aussi partisan – à la place de ceux qui vivent et votent en Israël- de l’imposition d’un État terroriste aux côtés d’Israël, comme c’est actuellement le cas à cause du délitement sécuritaire, avec la perte des villes stratégiques de Jénine, Naplouse, Jéricho, par une Autorité Palestinienne qui n’en a que le nom… Marc Knobel est un \’idéaliste\’ parisien qui refait le monde à son image en se mirant dans son téléviseur. Son influence s’exercera auprès de ses amis du CRIF et de quelques rares initiés, sur des ondes radios parisiennes. Mais personne ne connaît Marc Knobel en Israël, si on connaît bien BHL, Finkielkraut, et d’autres, qui ont gagné un auditoire en commentant Lévinas -c\’est-à-dire, le souci de l\’Autre semblable – à Jérusalem.

La réforme, vivier de contre-propositions

Les Israéliens veulent une équité entre les représentants élus du peuple à la Knesset et le « pouvoir des Juges », décrété en catimini par le juge Aharon Barak. Le président vient de proposer un compromis qui n’est pas abouti, d’autres experts juridiques Friedmann-Abashan proposent des versions alternatives, elles aussi en ballotage. Mais cette révolution est un véritable vivier de propositions/contre-propositions et ne pas y reconnaître le terreau de la démocratie en plein remue-méninges fait preuve d’un manque de perspicacité propre aux boutefeux des salons parisiens.

Que veulent ces beaux messieurs de la gauche caviar parisienne, au fond ? Si la venue du ministre des Finances Smotrich à Paris leur sert de chiffon rouge, celui qu’ils visent en priorité, c’est Binyamin Netanyahou. Au-delà des procès dont la majorité tombe en désuétude, à cause des méthodes dignes du KGB appliquées pour extorquer des aveux à d’anciens conseillers, il a su franchir le cap et rassembler d’autres partis de droite derrière un Likoud à plus de 33-35 sièges en moyenne élective.

Le Likoud domine le jeu politique

Qu’on soit d’accord ou pas avec le système proportionnel, le Likoud l’emporte largement sur des partis comme Yamina, qui n’en avait que 6. Il dispose du double des voix de Yesh Atid. Netanyahou est resté le chef incontesté de la droite, même dans la tempête.

Qu’on l’aime ou pas, Betzalel Smotrich représente le gouvernement actuel, en tant que ministre des Finances, lorsqu’il se déplace à l’étranger. Il a cherché à refermer les fractures ouvertes, notamment aux yeux des militaires, par son discours inconsidéré, dicté par la colère, sur Huwara. Il faut reconnaître une faute politique, lorsqu’elle surgit. Un gouvernant doit veiller à l’application d’une politique régalienne. Il ne peut pas se faire l’écho d’un appel au désordre. C’était doublement une faute, puisque les militaires sont tenus aux règles de la « pureté des armes », issues de l’éthique de Tsahal, et qu’ils peuvent désobéir à un ordre qui outrepasserait ces normes. C’est un gage de professionnalisme qui fait de Tsahal une des meilleures armées du monde.

Cet épisode passé et, dit-il, amplement regretté, il reste ministre d’Israël en exercice, jusqu’au prochain remaniement ou scrutin. Ce n’est donc pas au bureau parisien du CRIF de dicter ces lois ou de dire qui est fréquentable et qui ne l’est pas.

Ils n\’ont pas la dignité d\’un hommage à un éminent Sioniste disparu

Smotrich vient, dimanche 19 mars, à l’invitation des amis de Jacques Kupfer z’l, pour un événement sioniste, pro-israélien à l’étranger. Jacques Kupfer dirigeait le Betar, le Likoud mondial. Il n’est, en aucun cas, un mouvement issu de « l’extrême-droite », même si certains dénonçaient la nécessité de ses méthodes auto-défensives. En témoignent les meurtres gratuits de plus d\’une quinzaine de Juifs, dans Paris, Lyon ou ailleurs, depuis Sébastien Selam, dit Lam C, en novembre 2003.

Mais de quel droit des Juifs \ »aux mains propres\ » vont-ils lui interdire (moralement ou physiquement) de mettre un pied sur le territoire français, dans une salle privatisée, là où il n’a commis aucun tort ?

Le ministère français des Affaires étrangères le boycotte, quand bien même la crise des banques qui sévit mériterait qu’on y consacre un coin de table. Il relaie 54 associations d’extrême-gauche, toutes favorables au terrorisme, qui ont poussé le Pavillon des Princes à déprogrammer l’événement, par crainte de troubles à l’ordre public.

Ministres jugés sur qui ils sont, pas ce qu\’ils font

Le nouveau président du CRIF, Yonathan Arfi y est allé de son petit couplet, en dénonçant, à contretemps, les « discours populistes, stigmatisants et haineux dans le débat public israélien, et ce, jusque dans les propos de certains ministres en poste ».

Cela traduit que le CRIF refuse de prendre acte des propos d’apaisement prononcés par Smotrich à l’égard des pilotes israéliens, sur Huwara. De même qu’il nie ses efforts engagés, aux États-Unis, pour garantir l’avancée pacifiée de la réforme judiciaire, de façon à contrebalancer les risques pour l’économie israélienne et mondiale. En somme, le CRIF actuel ne juge pas les ministres en exercice sur leurs actes visant à contenir ou à corriger les  crises, mais sur leur origine politique, provenant d’un camp diabolisé : le mouvement éclectique des Sionistes-religieux (aux composantes variées), assimilés à « l’extrême-droite ».

Rétifs à la complexité

Au lieu de décrire calmement la réalité israélienne dans sa complexité, son foisonnement et sa diversité, aux yeux de ses détracteurs déjà trop nombreux, le CRIF de Marc Knobel et Yonathan Arfi participe de la caricature qui s’achève toujours en antisionisme.

L\’affaire Dieudonné à montre deux choses :

  • 1- que la communauté juive de France ne se reconnaît pas du tout dans ses pseudo-élites et
  • 2- que ces représentants communautaires n\’ont pas le monopole de la lutte contre l\’antisémitisme.
  • 3- D\’autant que sortiront bientôt des révélations sur cette \ »représentation\ », qui défendait le pouvoir et la police, sans examiner leur rôle, par abstention, dans la mort de Sarah Halimi : peut-on assister au supplice durant un temps considérable, sans agir, sans être qualifiable, pénalement ?

On conseillera aux Juifs de France de prendre appui auprès d’organismes dont le lien viscéral avec le seul état juif au monde et sa défense sans compter des Juifs du monde entier sont réellement affirmés et confirmés.

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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