Israël devant une semaine de roquettes de la bande de Gaza
L’État hébreu a mené une « attaque préventive », craignant des représailles après l’arrestation d’un responsable du Jihad islamique. Faute de carburant, l’unique centrale électrique de la bande de Gaza a cessé de fonctionner. L’État hébreu affirme avoir tué 15 terroristes du Jihad islamique. Un porte-parole militaire a indiqué que l’armée israélienne « se préparait à une opération d’une semaine » tandis que le Jihad islamique a exclu samedi l’option d’un cessez-le-feu, disant « se concentrer sur le terrain ».
Cette nouvelle montée de la violence venue de Gaza fait suite à l’arrestation, lundi en Judee Samarie par Israël, de Bassam Saadi, un responsable du Jihad islamique. Craignant des actions de représailles, l’État hébreu a décidé de lancer vendredi une « attaque préventive » à Gaza contre cette organisation qu’il considère comme terroriste comme les États-Unis ou l’Union européenne. Les frappes de vendredi ont tué 15 combattants du groupe armé selon Israël. Le Jihad islamique a annoncé la mort d’un de ses chefs, Tayssir Al-Jabari. En riposte, le groupe armé affirme avoir lancé plus de 100 roquettes vers le sol israélien, précisant qu’il ne s’agissait que d’une « première réponse » à l’assassinat de ce responsable. La plupart de ces roquettes tirées depuis Gaza ont été interceptées par le bouclier antimissile israélien et n’ont pas fait de victime, selon l’armée
Toujours par crainte de tirs de missiles anti tanks contre des civils, Israël a fermé en début de semaine, de nombreux points de passage frontaliers avec le territoire palestinien. Cela a contraint des milliers de Gazaouis, titulaires de permis de travail en Israël, à rester chez eux. Cette fermeture a aussi empêché la livraison de diesel nécessaire à l’alimentation de l’unique centrale électrique de la bande de Gaza qui, samedi, a cessé de fonctionner. Peu de temps avant, la compagnie de distribution d’électricité de Gaza avait prévenu que l’arrêt de la centrale « affecterait tous les services publics et des infrastructures cruciales et exacerberait la situation humanitaire ». Elle a appelé « toutes les parties à intervenir urgemment et permettre l’entrée de carburant pour que la centrale électrique fonctionne ». Les 2,3 millions d’habitants du territoire palestinien sont régulièrement confrontés à des coupures d’électricité. La semaine dernière ils n’ont eu que 10 heures d’électricité par jour en moyenne, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l\’ONU.
De multiples réactions
Pour le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, c’est une « opération de contre-terrorisme précise contre une menace immédiate », celle du Jihad islamique, « un supplétif de l’Iran » voulant « tuer des Israéliens innocents ». En Iran, le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, a affirmé samedi que les Palestiniens n’étaient « pas seuls » dans leur lutte contre Israël tandis que le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré qu’Israël avait « de nouveau montré au monde sa nature d’occupant et d’agresseur ». La Russie s’est dite « profondément inquiète » des violences (sic) et l’Union européenne a exprimé sa « vive inquiétude », appelant toutes les parties à un « maximum de retenue ». Enfin, la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a soutenu samedi le droit d’Israël à « se défendre » et a appelé à « une fin rapide de la violence ».
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