Pourquoi Israël veut utiliser des bases aériennes marocaines ?

Pourquoi Israël veut utiliser des bases aériennes marocaines ?

\"Maroc\"

Les relations maroco-israéliennes se renforcent, notamment sur le plan militaire, à un rythme qui soulève des questions brûlantes sur l\’avenir de cette coopération et l\’étendue de son influence sur le Royaume du Maroc

Selon un site local d’information, lors de ses rencontres dans le Royaume, Aviv Kochavi, le chef d\’état-major de l\’armée israélienne, a évoqué la possibilité pour l\’armée de l\’air israélienne d\’utiliser des bases marocaines, lors d\’une réunion avec de hauts responsables, dont peu des informations ont filtré. Cette information particulière intervient au moment où Kochavi visitait la base aérienne « Ben Guérir », à 58 km au nord de Marrakech, et rencontrait son commandant, le Général Hassan Mehwar.

La base a bénéficié de l’agrandissement des superficies dédiées aux pistes d’atterrissage avec près de 7 hectares supplémentaires depuis avril 2021.

Un analyste politique et expert militaire, Muhammad Al-Idrisi, a estimé que \ »la nouvelle de l\’utilisation par Israël des bases aériennes au Maroc, si jamais elle était vraie, l\’accord ne serait pas nuisible. Selon l’analyste, elle s\’inscrirait dans la logique d’un partenariat mutuel, de façon à ce que les deux parties en tirent profit en fonction des variables géopolitiques de la région. Concernant les inquiétudes relatives à la violation potentielle de la souveraineté du royaume dans cette décision, Al-Idrisi estime que \ »le Maroc est un pays qui a sa propre histoire et ses propres protocoles de contrôle, et les accords avec Israël sont encadrés par la loi et sont aussi clairs que les autres\ », avec d\’autres pays.

Rabat ne trouvera pas gênant de mettre fin à tous les accords, s\’il devient clair pour elle qu\’il y a une faille dans les termes des accords, ou qu’un pays produit un écart « imprévu ».

Une telle plateforme pourrait renforcer la coopération régionale, notamment, avec les forces américaines présentes en Afrique, d’autres pays africains alliés, voire le sud de l’Europe. La base de Ben-Guérir a servi de site en cas d’abandon d’essai de la navette spatiale à partir de juillet 1988, et jusqu’en 2002, pour la mission spatiale STS-111. Elle est idéalement orientée vers l’Atlantique, minimisant les risques, en cas de dérive vers l’Est d’un engin aérien ou spatial (aussi bien un drone), qui pourrait atterrir en pays hostile et tomber aux mains de l’ennemi. De là à penser que pourrait s’y greffer un programme satellitaire, l’absence d’information certifiée ne peut que laisser ouvertes les hypothèses…

L\’expert marocain a déclaré: « Les puissances régionales ne doivent pas s\’alarmer de ces accords et ils ne visent pas à ennuyer les autres parties. Ils n\’empêchent pas le Maroc de continuer à réaliser ses objectifs d\’armement, car les développements sur la scène internationale exigent que chaque pays choisisse sa propre voie pour protéger ses intérêts ».

Les Forces armées royales ont publié un communiqué à l\’issue de la réunion :  le représentant du ministre chargé de l\’administration de la Défense nationale, Abdellatif Lodayi, a reçu mardi le général Kochavi, au lendemain de son arrivée à Rabat, pour la première visite officielle à le Royaume par un haut responsable militaire israélien de ce niveau.

Le général Kochavi s\’est entretenu avec le commandant en chef des Forces armées royales, le général Farouk Belkhair et le directeur du deuxième bureau (direction du renseignement militaire),  le général Ibrahim Hosni.

Selon un communiqué de l\’armée marocaine, lors des pourparlers, \ »dans le contexte consistant à jeter les bases de notre industrie de défense, Lodi a confirmé notre intérêt à établir des projets communs dans le domaine des industries de défense au Maroc\ ». Dans le communiqué marocain, les généraux Kochavi et Balhair ont exprimé leur \ »satisfaction du niveau atteint par les relations maroco-israéliennes. Il s\’est concrétisé par l\’échange d\’informations professionnelles et la participation à des exercices conjoints, en particulier la récente participation de l\’armée israélienne à l\’exercice multinational « African Lion 2022 », organisé par le Maroc et Israël.

Selon le communiqué, \ »Cette visite, qui reflète les relations particulières de coopération militaire entre le Maroc et Israël, a permis, d\’autre part, d\’évoquer les opportunités d\’un meilleur développement des axes de coopération : ils concernent principalement la formation, le transfert de technologie, ainsi que le partage d\’opinions professionnelles entre les Forces Royales et les chefs de Tsahal.

L\’armée israélienne a, pour sa part, annoncé dans un communiqué que son chef d\’état-major, qui s’est rendu dans le royaume à la tête d\’une délégation militaire de haut niveau, \ »discute des opportunités de coopération militaire, que ce soit dans la formation ou dans le domaine opérationnel et de renseignement sur le terrain.\ »

Selon l\’Agence France-Presse, ce partenariat stratégique et militaire bénéficie de la bénédiction de Washington, mais il suscite l\’inquiétude de l\’Algérie.

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

Découvrez un exemplaire du magazine gratuitement et cliquez ensuite sur le rebord droit

https://online.fliphtml5.com/rjspi/ypmm/#p=1

Votre magazine est livré chez vous en toute confidentialité

S’abonner au magazine par téléphone ou par whats app 00972 (0) 54 254 45 20 ou au 01 86 98 27 27

Par email  Andredarmon21@gmail.com  pay pal

Ou directement sur le site

S’ABONNER AU MAGAZINE

Ou encore S’abonner au magazine livré chez vous en toute confidentialité. Remplir le formulaire

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfPYJfb8KjEya-X17w0DGPAuBlCGvqVUdh_Is8EL810Lxw82A/viewform?entry.1189475001=Recipient_Email

https://www.ovh.com/fr/cgi-bin/fr/procedure/procedureChangeEmail.cgi

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut