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Israël déclare qu’il va investir dans la transformation de l’écosystème israélien en une source d’inspiration mondiale pour le développement de technologies à faible émission de carbone.
Le Fonds d’innovation climatique de Microsoft s’associe au bureau du Responsable du Centre de Recherche et Développement israélien pour recruter des startups israéliennes exceptionnelles, dans le cadre du premier partenariat hors des États-Unis, selon les informations transmises à Globes. Ce fonds investira des millions de dollars dans des startups locales pour développer des solutions qui aideront à faire face à la crise climatique.
La technologie seule ne pourra pas surmonter des défis posés par le changement climatique.
Pour atteindre les objectifs climatiques qu’ont fixés les dirigeants mondiaux, les gouvernements du monde entier devront investir 21 billions de dollars au cours des dix prochaines années, dans les technologies climatiques, à la fois déjà matures et innovantes, selon une étude du groupe de Conseil BGC. Pour rester dans la bonne direction, les investissements privés annuels doivent atteindre 470 milliards de dollars d\’ici à 2030.
Lors de la conférence des Nations Unies sur le Climat, l’an dernier, Israël a déclaré qu’il investirait dans la transformation de l’écosystème du pays, pour qu’il devienne une source d’inspiration mondiale pour le développement de technologies à faible émission de carbone.
Cependant, un financement massif est nécessaire pour atteindre cet objectif et le gouvernement n’a pas encore pris de mesures pour mettre en œuvre les programmes à grande échelle qui ont été proposés.
De 2013 à 2019, les investissements mondiaux dans la clima-tech ont grimpé de 3 750 %. Parallèlement à la collecte de fonds, on a créé, ces dernières années, des fonds de plusieurs milliards de dollars, spécialisés dans les technologies climatiques. Rien qu’en juillet 2021, quatre de ces fonds ont levé 19 milliards de $.
Israël peut devenir une superpuissance clima-tech
Le Fonds d’innovation Climatique (FIC) de Microsoft cherche à recruter des startups exceptionnelles dans le secteur de la Climat-tech en Israël. La représentation israélienne du FIC encouragera les startups liées au climat à s’inscrire et à être évaluées en tant que candidats à l’investissement. Jusqu’à présent , le FIC a investi environ 500 millions de dollars aux Etats-Unis, dans 21 startups et 12 fonds liés au climat.
Israël a le potentiel qu’il faut pour devenir une superpuissance climatique. Son esprit d’entreprise a prouvé sa force dans le développement de technologies avancées et efficaces, et maintenant, nous devons exploiter ce même esprit pour relever les défis du changement climatique », déclare Michal Braverman-Bumenstyk, Directrice Générale du Centre de Recherche et de Développement de Microsoft en Israël.
Le FIC n’a pas encore de budget d’investissement défini ; cependant des sources du marché indiquent qu’il faudra probablement un certain temps pour localiser les startups qui répondent aux exigences.
Tout récemment, le ministre de l’Innovation et de la Technologie a déclaré, lors d’une conférence, que le faible niveau d’investissement gouvernemental dans les startups clima-tech découlait du fait que les demandes de financement soumises « n’étaient pas assez mûres et n’atteignaient pas le niveau technologique suffisant ».
Esher Lipman, co-fondateur d’une pépinière d’innovation israélienne dédiée aux technologies énergétiques, espère que, malgré l’énorme défi, Microsoft, recherchera des technologies é,ergétiques qui changent la réalité. « J’espère que Microsoft Israël aura le courage d’investir également dans des entreprises de matériel informatique, qui ne relèvent pas toujours du cœur de métier des géants de la technologie (surtout les logiciels) ».
« C’est très encourageant de voir une énorme entreprise comme Microsoft investir des sommes substantielles dans le climat et l’énergie. Les dizaines de milliards de dollars détenus par de tels fonds peuvent avoir une véritable influence et créer des entreprises « gigacornes », des entreprises rentables avec le potentiel de réduire les gaz à effet de serre », conclut Lipman.
Rédigé par SHANI ASHKENAZI/GLOBES/TNS
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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