L\’enquête de Tsahal sur Abu Akleh préserve sa légitimité

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Il s’agit de préserver la légitimité des actions de notre armée 

Opinion de Ron Ben Yichaï, observateur chevronné, ayant accompagné Tsahal sur tous les champs de bataille :

Mais le journaliste va un peu vite en besogne : car le gouvernement américain, sous la pression de la famille, exige que le ou les soldats responsables leur soient livrés en pâture. La famille agit auprès de la cour pénale internationale, afin qu\’Israël soit condamné pour \ »crime de guerre\ ». Donc le combat pour la légitimité ou \ »le droit à l\’erreur\ » ne s\’arrête jamais de si tôt quand il s\’agit d\’Israël. Peut-on trouver une forme de compromis diplomatique acceptable par les deux parties, quand l\’une ne reconnaît pas l\’autre ?

Tsahal, une armée professionnelle

Publier les conclusions de l\’enquête sur la mort d\’une journaliste d\’Al Jazeera n\’était pas dans le meilleur intérêt de Tsahal, mais c\’était la bonne décision : notre armée est en constante course contre-la-montre pour prouver qu\’elle ne fait que protéger ses citoyens. 

 

La journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh a rejoint une longue et tragique liste de milliers de non-combattants, tués chaque année dans les zones de conflit militaire à travers le monde.

Je ne parle pas des civils qui sont délibérément pris pour cible par les deux parties au conflit, mais de ceux qui sont pris dans des échanges de tirs et blessés accidentellement.

À de nombreuses reprises, on a relevé des civils blessés, mais non impliqués, ces dernières années. Mais on constate la mort de dizaines de journalistes, notamment au cours de l\’année écoulée pendant la guerre en Ukraine.

Entre deux feux

À mon avis, Abu Akleh a trouvé la mort parce qu\’elle était au mauvais endroit au mauvais moment. Elle était sur les lieux où des Palestiniens échangeaient des tirs avec des soldats de Tsahal parce qu\’elle voulait rapporter ce qui s\’était réellement passé là-bas – en tant que journaliste qui couvre les conflits militaires – et ses blessures mortelles n\’avaient rien à voir avec sa nationalité.

La récupération politique de la mort d\’une double-nationale

Cet incident a pris le tour d’une nouvelle internationale pour deux raisons : premièrement, parce que les Palestiniens n\’ont pas tardé à accuser les soldats de Tsahal de l\’avoir délibérément tuée. Cette affirmation a immédiatement fait la une des journaux du monde entier, en particulier parmi les médias « progressistes », dont certains cachent mal leur antisémitisme masqué en s\’opposant à \ »l\’occupation israélienne\ » et à l\’existence même de l\’État d\’Israël.

Deuxièmement, Abu Akleh est une citoyenne américaine. Le président américain Joe Biden est très sensible aux critiques des membres progressistes de son parti démocrate envers son soutien à Israël. Ainsi, le Président doit-il examiner la moindre transgression commise par Israël, afin qu\’il conserve le soutien des démocrates progressistes de plus en plus anti-israéliens.

Pas de conclusion reposant sur la preuve de la balle

Par conséquent, Tsahal a bien fait de mener une enquête approfondie sur l\’incident en coopération avec des experts en balistique américains, qui ont examiné la balle – qui aurait tué la journaliste d\’Al Jazeera – que les Palestiniens leur ont donnée après de nombreuses demandes et un retard considérable. Cependant, la balle a été gravement endommagée, empêchant les experts de tirer une conclusion unanime.

Pendant l\’incident lui-même, il y avait des Palestiniens armés à une distance de 100 à 200 mètres d\’Abou Akleh, qui se cachait derrière un arbre, ce qui est clairement visible dans les images fournies par son caméraman. D\’une telle distance, il est difficile de remarquer le mot \ »presse\ » sur le gilet que portait Abu Akleh.

Image morale et légitime

Ainsi, il est tout à fait clair que le soldat, qui a peut-être tiré sur elle, n\’a pas pu distinguer s\’il s\’agissait d\’une journaliste ou d\’un Palestinien armé, habillé en civil et caché derrière un arbre.

L\’enquête sur la mort d\’Abu Akleh fait partie de deux campagnes importantes menées par Tsahal depuis la création d\’Israël et la guerre d\’indépendance – pour la légitimité internationale et l\’image morale et respectueuse des lois de notre armée.

Une question de souveraineté

Le chef d\’état-major de Tsahal, Aviv Kochavi, a pris la bonne décision d’ordonner une enquête unilatérale de Tsahal sur l\’incident après que les Palestiniens ont refusé de participer à une enquête conjointe. Même si les résultats n\’étaient pas bons, la principale conclusion était qu\’une balle perdue d\’un soldat de Tsahal a pu, très probablement, toucher accidentellement Abu Akleh. La décision d\’enquêter était correcte, car, contrairement à toute autre armée dans le monde, Tsahal doit constamment prouver sa légitimité pour défendre ses citoyens et la souveraineté de l\’État d\’Israël.

Aucune autre armée ne prend des mesures juridiques et opérationnelles aussi prudentes pour éviter de nuire à des civils non impliqués, précisément en raison de la nécessité de prouver qu\’elle a la légitimité d\’opérer. Mais pas seulement à cause de ça. Les hauts responsables de l\’armée ont une autre raison et c\’est la nécessité de maintenir la motivation des soldats de Tsahal, qui découle de la croyance en la justesse des actions de l\’armée.

L\’exception faite envers Israël et Tsahal est irrationnelle

La foule anti-israélienne se moque souvent de la devise de notre armée – \ »l\’armée la plus éthique du monde\ ».

Je ne connais même pas une seule étude sérieuse qui ait examiné le respect des lois internationales et des principes d\’éthique des armées du monde entier. Mais il n\’y a pas d\’armée au monde qui respecte le droit international et le code d\’éthique aussi étroitement que Tsahal, car si nos soldats devaient se comporter différemment, tôt ou tard, les seules troupes qui nous resteraient seraient celles de soudards dont nous ne voulons pas.

C\’est aussi la raison pour laquelle Tsahal a publié les conclusions de son enquête sur la mort d\’Abu Akleh, admettant qu\’elle avait été touchée par une balle de Tsahal – quoique perdue-. Et quiconque refuse d\’accepter cette version, devrait se souvenir du récent incident au cours duquel des soldats de Tsahal ont tiré et gravement blessé nos propres troupes lors de l\’arrestation d\’un Palestinien recherché.

Quiconque connaît un tant soit peu les affrontements violents impliquant des armes à feu sait que le tir ami et les erreurs d\’identification font partie intégrante du champ de bataille.

 

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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