1936-1945. Les Appels pathétiques au secours des Leaders Juifs d’Europe.
Ils dénoncent le silence des Alliés qui abandonnent les survivants juifs d’Europe à leur sort. Une accusation qui s’adresse aussi aux diasporas juives anglo-saxonnes.
Par Andre Chargueraud
Les Juifs d’Europe désespérés appellent au secours les Alliés et leurs frères du monde libre. Les citations qui suivent sont d’autant plus importantes qu’elles proviennent de leaders juifs sur le terrain, eux-mêmes victimes des nazis. Plus que les commentaires écrits depuis, elles reflètent directement ce que les contemporains ont vécu et ressenti.
3 juillet 1936 : Hitler est depuis trois ans et demi au pouvoir, et ses lois antijuives ont privé de leur emploi et réduit à la misère des dizaines de milliers de Juifs allemands. Le désespoir s’installe. Ce jour-là, un producteur de films, chassé des studios cinématographiques de Berlin parce qu’il est juif, entre dans la salle où siège l’Assemblée générale de la Société des Nations à Genève (SDN). En pleine session, entouré de journalistes de la presse mondiale, il se suicide. Stephan Lux a 48 ans.
Une lettre explique son geste. Anthony Eden, le ministre représentant la couronne britannique à la SDN, la reçoit. Lux y dénonce devant les tragiques persécutions nazies « l’indifférence inhumaine du monde ». Il conclut : « Je ne vois aucun autre moyen de toucher le cœur des hommes ». Le sacrifice suprême, il ne peut faire plus. Le monde restera sourd à ses appels. Les athlètes de la terre entière participeront aux jeux olympiques qui ont lieu cette année-là à Berlin sous la présidence du Führer.
Un éditorial de février 1940 du Brethen Missionary Herald cite le déchirant appel reçu de Pologne occupée par les Allemands. Dans une lettre datée du 12 décembre 1939 on peut lire : « La misère de notre peuple juif en Europe centrale ne peut être décrite. Pensez aux 450 000 Juifs du ghetto de Varsovie. Pensez aux milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui errent dans les forêts et les champs en plein hiver, en haillons, à moitié nus, malades, affamés, désespérés, à moitié fous de douleur. Un témoin oculaire : les vivants envient ceux qui sont morts ». La Shoah n’a pas commencé, mais déjà l’horreur s’est abattue sur les Juifs polonais sans que le monde neutre et les Etats-Unis ne réagissent.
Pourquoi le monde n’intervient-il pas ?
Eté 1942, Emmanuel Ringelblum est enfermé dans le ghetto de Varsovie. Il lance un pathétique cri de détresse : « Le monde connaît-il nos souffrances ? Et s’il les connaît, pourquoi est-il si silencieux ?
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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