Le fils d\’une victime du terrorisme sauve des soldats lors d\’une fusillade
Par Marc Brzustowski
Cela s’est passé dans la vallée du Jourdain
Efraim Miller s\’est précipité pour libérer les troupes qui étaient piégées dans un bus criblé de balles. Cela s’est passé lors d\’une attaque au début de cette semaine ; il s’est lancé dans la chasse aux assaillants avant de se laisser submerger par l’émotion
Efraim Miller a été parmi les premiers à ouvrir les portes d\’un bus qu’attaquaient des hommes armés palestiniens dans la vallée du Jourdain, en début de cette semaine. Il a ainsi permis aux soldats piégés à l\’intérieur de sortir du véhicule en toute sécurité.
Récit sur le vif d\’une course contre la mort
\ »J\’ai compris que quelque chose se passait, qu\’il s\’agissait d\’une attaque terroriste\ », déclare Miller, 33 ans. Il a lui-même perdu son père dans une attaque terroriste. Il réside maintenant dans l’implantation de Mahane Gadi, dans la vallée du Jourdain.
\ »De loin, la camionnette utilisée par les terroristes dégageait de la fumée.\ » Miller s\’est alors retourné, a sorti son arme et a commencé à scanner la scène.
Dérive du bus sans pilote
\ »J\’ai entendu crier depuis l\’intérieur du bus, « attaque terroriste, attaque terroriste », raconte-t-il. \ »J\’ai vu que le bus était criblé de balles. Il n\’y avait pas de chauffeur. Le bus roulait lentement vers le bord de la route.\ » Efraïm raconte avoir entendu des cris de soldats à l\’intérieur, appelant quelqu\’un à arrêter le bus.
\ »Il y avait une forte odeur et j\’avais peur que le bus n’explose à tout moment, avec tous les soldats à l\’intérieur. Il m\’a fallu essayer d\’entrer par la fenêtre du conducteur pour ouvrir les portes, mais je n\’y suis pas parvenu\ », a déclaré Miller. \ »J\’ai fait le tour du bus et l\’ai ouvert par les poignées d\’urgence. J\’ai scanné le bus pour m\’assurer que personne ne restait à l\’intérieur. Puis, j\’ai transmis un rapport organisé aux responsables sur les lieux\ », dit-il.
Marqué par l\’exécution de son père
Avec un voisin de sa communauté, Miller a commencé à se joindre à la poursuite de la voiture des terroristes. Miller a perdu son père, Shlomo, il y a 19 ans lors d\’un attentat terroriste dans l\’implantation d\’Itamar en Judée-Samarie. Il avait 14 ans à l\’époque. Son père était alors le chef de la sécurité d\’Itamar et s\’est précipité pour aider les gardes de l’implantation à la porte. Il a été abattu par le terroriste, qui était un agent de sécurité de l\’Autorité palestinienne. \ »Nous étions dans la salle des opérations et j\’ai entendu parler de l\’attaque à la radio\ », raconte-t-il. \ »J\’ai demandé au responsable, et il m\’a dit que le chef de la sécurité de l’implantation avait été touché. J\’ai immédiatement compris : \’c\’est mon père\ », raconte Miller. Il dit que la seule chose qui lui a traversé l’esprit, lors de l\’attaque de dimanche, était de sauver les victimes. Mais, dit-il, il a ensuite été submergé par les émotions. \ »Quand la montée d\’adrénaline est passée, tout a refait surface et j\’ai pensé à l\’attaque terroriste avec papa. Les larmes ont commencé à couler et j\’ai pensé à ma femme et à mes enfants, et que je ne pouvais pas les laisser seuls. Ce furent des moments difficiles\ », dit-il.
La fin d\’une ère paisible ?
Pendant des années, la vallée du Jourdain est restée calme avec, comme seules discussions, les sujets de l\’agriculture, le soleil et les vues pastorales, parmi ses résidents juifs – même si la vallée se trouve au-delà de la Ligne verte. Mais depuis l\’attentat de dimanche, le sentiment de sécurité des habitants est ébranlé.
\ »Jusqu\’à aujourd\’hui, nous nous sentions en sécurité dans la vallée, et maintenant, nous comprenons que c\’était une illusion\ », explique Yoel Tubiana, un habitant du quartier. \ »Les assaillants ont profité du calme ici et du fait qu\’il n\’y avait plus de points de contrôle militaires\ », dit-il. \ »Malheureusement, personne n’a pensé à reboucher les ouvertures de la clôture de séparation, utilisées par les travailleurs palestiniens pour entrer illégalement dans la zone, et c\’est dommage\ », dit-il.
Même le lendemain de l\’attaque terroriste, on pouvait voir des ouvriers agricoles palestiniens travailler sur des terres appartenant à des Israéliens dans la vallée du Jourdain. Ceux qui vivent dans la ville voisine de Tamun ont dû emprunter un chemin plus long pour rentrer chez eux. Depuis l\’attaque, Tsahal a bloqué certaines routes. \ »Si quelqu\’un commet une attaque terroriste, pourquoi dois-je en souffrir ? Nous sommes des agriculteurs, nous utilisons cette route pour travailler pour les Israéliens. Pourquoi nous fermer la route ? S\’il y a un terroriste qui crée des problèmes, qu\’ils l\’attrapent et dès qu\’il est en prison, pourquoi fermer la route ? Ça nous fait du tort », dit l\’ouvrier agricole.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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