Les revendications changeantes du Liban
Energean dit que l’entreprise pense que le projet phare de Karish est sur la bonne voie pour démarrer la production dans quelques semaines ». Sur le terrain, Israël affirme qu’il est situé profondément dans ses eaux territoriales ; les efforts de médiation se poursuivent pour s\’entendre sur la frontière maritime
Energean est une société cotée à Londres, qu’Israël a autorisé à extraire du gaz d\’un gisement maritime. Elle a annoncé jeudi qu\’elle commencerait à produire du gaz, potentiellement exportable, dans quelques semaines.
Les \ »actifs ont dépassé nos attentes et notre projet phare Karish est sur la bonne voie pour démarrer la production dans quelques semaines\ », a déclaré Energean dans un communiqué accompagnant les résultats financiers.5.3K
Israël affirme que le champ de Karish est entièrement situé dans sa zone économique exclusive, mais le Liban insiste, lors de revendications ultérieures, sur le fait qu\’une partie du champ tomberait dans ses propres eaux.
Les négociations dans l\’ombre du Hezbollah?
Les États-Unis ont servi de médiateur dans le différend, qui s\’est intensifié début juin lorsque Energean a amené un navire de production sur le terrain.
Israël a annoncé début juillet avoir abattu trois drones non armés lancés par le Hezbollah vers Karish.
Se référant à Karish, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti début août que \ »la main qui s\’emparera de cette richesse sera coupée\ ».
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a déclaré à la fin du mois dernier que toute attaque contre ses actifs gaziers pourrait raviver la guerre entre les deux parties.
La frontière entre le Liban et Israël est surveillée par les Nations Unies.
Changer les cartes après les avoir distribuées
Les deux pays ont repris les négociations sur la frontière maritime en 2020, mais le processus a été bloqué par l\’affirmation de Beyrouth selon laquelle la carte utilisée par les Nations Unies dans les pourparlers devait être modifiée.
Le Liban a initialement demandé 860 kilomètres carrés (330 miles carrés) dans la zone maritime contestée, mais a ensuite réclamé 1 430 kilomètres carrés supplémentaires, y compris une partie du champ gazier offshore de Karish, puisque les Israéliens ont maintenant fait le travail.
Le président américain Joe Biden a évoqué le différend avec le Premier ministre israélien Yair Lapid fin août, lorsqu\’il \ »a souligné l\’importance de conclure les négociations sur la frontière maritime entre Israël et le Liban dans les semaines à venir\ », selon la Maison Blanche. Mais à mesure qu’on s’approchera du terme où le site devient effectif, que reste-t-il à « négocier », sinon au-delà de cette zone ?
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
Découvrez un exemplaire du magazine gratuitement et cliquez ensuite sur le rebord droit
https://online.fliphtml5.com/rjspi/ypmm/#p=1
Votre magazine est livré chez vous en toute confidentialité
S’abonner au magazine par téléphone ou par whats app 00972 (0) 54 254 45 20 ou au 01 86 98 27 27
Par email Andredarmon21@gmail.com pay pal
Ou directement sur le site
https://israelmagazine.co.il/sabonner-au-magazine/
Ou encore S’abonner au magazine livré chez vous en toute confidentialité. Remplir le formulaire