L’Officier de Tsahal tué : le Major Bar Pelach

Les tensions en hausse

Bar Pelach était commandant-adjoint du bataillon Nahal de reconnaissance. Deux terroristes l’ont tué près de Jalameh, à côté de Jénine.

Les tensions augmentent à l’approche des fêtes de Tichri, avec une recrudescence du nombre des alertes (70 hier). En conséquence, Tsahal accroît sa pression sur les nids de terroristes.

À quelques mètres de distance

L’incident a commencé vers 23h 30, lorsque des soldats de Tsahal en observation ont identifié deux suspects s’approchant de la clôture, près de la ligne de séparation, à côté d’un poste militaire. L’unité n’a pas remarqué immédiatement qu’ils étaient armés. Les terroristes se sont approchés à moins de 15 mètres de la clôture et se sont allongés.

On a dépêché des forces qui sont approchées à quelques mètres. On évoque l’envoi d’un drone Zik, mais que les hommes sur place n’ont pas utilisé.

Les forces se sont scindées en deux groupes pour tenter de surprendre les hommes armés, qui ont, les premiers, ouvert le feu sur Tsahal. « Nous ne savions pas s’ils étaient armés ou non, mais il était évident qu’ils agissaient de manière très suspecte », a déclaré Avi Blouth, commandant de la Division Judée-Samarie.

Au moins un agent de Renseignement d\’Abbas

Vers 22 h 30 du matin, les deux terroristes ont ouvert le feu sur les forces de Tsahal, blessant mortellement l’officier. Selon Blouth, le Major Bar Pelach a pu tirer sur les hommes armés avant d’être touché.  Cette unité Nahal est une force très qualifiée, présente dans la région depuis un certain temps et qui a mené des opérations très difficiles, dont la démolition de la maison d’un terroriste », a précisé Blouth.

Ces unités Nahal ont empêché une attaque, « car elle se trouvait à proximité d’une position de Tsahal. Cela s’apparente à une embuscade que les terroristes ont planifiée, soit contre la position, soit contre une patrouille qui devait passer par ce point ».

Les médias palestiniens ont identifié les deux hommes armés sous les noms d’Ahmed Abed et Abdul Rahman Abed, du village de Kfar Dan, près de Jénine. L’un des deux était un officier de renseignements des Forces de Sécurité de l’Autorité Palestinienne. Le chef d’État-Major Aviv Kochavi et le Premier ministre par intérim Yaïr Lapid ont salué sa mémoire et cherché à apporter consolation à ses proches.

 

La tension monde en Judée-Samarie à l’approche de Tichri

Les alertes ont augmenté , ces dernières semaines, et Tsahal y répond par une multiplication des raids nocturnes et la poursuite des travaux pour fermer la clôture, là où elle est vulnérable. Actuellement, il n’y aurait que quelques centaines de Palestiniens qui parviendraient à la franchir, contre 30.000 avant que Tsahal ne procède à ces renforcements depuis juin 2022.

Tsahal se concentre sur les villes du nord de la Judée-Samarie, dont Jénine et Naplouse, foyers des risques d’attentat. Les affrontements armés deviennent réguliers. Depuis le début de l’Opération « Briser la vague », il y a cinq mois, Tsahal a mené plus de 2050 opérations. L’armée a arrêté 1500 individus recherchés et saisi des centaines d’armes. 90 Palestiniens ont défié les tirs de Tsahal et trouvé la mort.

Les États-Unis ont vivement critiqué les règlementations de tirs de Tsahal, comme s’il fallait faciliter la tâche des Palestiniens, tout au long de ces activités d’auto-défense et lors de la mort accidentelle, en mai, à Jénine, de la journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh. En réalité, des hommes armés palestiniens ont démultiplié les sources de tirs sur des cibles de Tsahal, ainsi que des véhicules civils.

Répliquer à chaque coup porté

De même, cette nuit, un véhicule du génie a fait l’objet de tirs à l’arme à feu près de Jalameh. On n’a pas encore établi de lien entre les deux événements. On compte pas moins de neuf incidents de tirs à balles réelles à cet endroit du long de la clôture et à partir des villages proches. Les troupes déployées sont conscientes de la forte probabilité qu’elles soient prises pour cibles. « On ne reste plus les bras croisés, le long de la clôture. À chaque mouvement suspect, les troupes se rendent de l’autre côté de la barrière, tirent dans la direction des mouvements et en l’air, dans le cadre de la procédure d’arrestation », explique Blouth.

Ran Kohav, porte-parole de Tsahal, déclare que l’armée poursuivra sans interruption ses activités opérationnelles en Judée-Samarie. « Nous continuerons à nous battre pour nos maisons, le long de la ligne de séparation et au plus profond du territoire ennemi, partout où c’est nécessaire ».

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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