Par Marc Brzustowski
Beaucoup d’États refusent de reconnaître Jérusalem comme capitale ou même partie à part entière d’Israël. Mais rares sont les dirigeants mondiaux qui refusent de s’y rendre pour rencontrer un Premier ministre israélien…
Négation des liens entre Israël et Jérusalem
La Russie bénéficie de plus de soutien pour son invasion de l’Ukraine qu’Israël pour son droit d’affirmer où se trouve sa capitale. La Torah nous dit bien le nom de l’ancienne capitale du royaume d’Israël, où se trouvait le Temple juif. Mais, à l’époque moderne, beaucoup de membres de la communauté internationale refusent de reconnaître que Jérusalem fait partie d’Israël. Cette dénégation est souvent bruyante : l’Assemblée Générale de l’ONU a approuvé par six fois des résolutions contraires à la conscience universelle, désavouant tout lien entre Israël, le peuple Juif et sa capitale.
En déclarant « illégales », les mesures prises par Israël pour imposer des lois à Jérusalem, avec une juridiction et une administration à la ville sainte de Jérusalem, ces entités les jugent « nulles et non avenues », comme si elle n’était ni habitée, ni administrée !
Une capitale universelle sans État ?
De même, le plan originel de partition, dit résolution 181 de l’ONU, soutenait que Jérusalem constituait un « corpus separatum », soit une entité distincte.
Même les États-Unis n’ont réussi que très récemment à reconnaître que Jérusalem fait bien partie d’Israël, au titre de sa capitale ! Jusque-là, des enfants d’Américains nés à Jérusalem ne pouvaient pas avoir la mention, sur leur passeport, du fait qu\’ils étaient bien nés dans le pays libre et démocratique d\’Israël.
L\’amorce trumpienne de la reconnaissance
La décision de Trump de déclarer Jérusalem capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade en 2018 a été l’étape importante en faveur de la réappropriation par Israël de sa capitale. Trois pays seulement, ont suivi cet exemple : le Guatemala, le Honduras et le Kosovo. Il est question que le Liberia, le Togo et le Malawi ouvre des ambassades à Jérusalem.
Il était donc important qu’un grand pays comme l’Australie déclare en 2018 que Jérusalem était la capitale d’Israël -même en ne parlant que de Jérusalem-ouest-, consolidant la démarche américaine. L’ambassade est demeurée à Tel-Aviv et Canberra a ouvert une représentation commerciale à Jérusalem. De même, la République Tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Serbie ont suivi cet exemple de bureau provisoire, dans l’attente de décisions plus conséquentes.
La position fragile de Liz Truss
Tous les Premiers ministres israéliens font campagne pour cette reconnaissance. En 2021, le nombre de votants de la résolution infamante sur Jérusalem « n’étaient plus que » 129.
La déclaration de Liz Truss cet automne a semblé relancer ce moment d’acceptation, notamment par le monde anglo-saxon, de Jérusalem biblique comme capitale du peuple juif. Mais ses propres déboires politiques laissent augurer d’une position politique fragilisée.
Un revers pour Israël
Dans ce contexte, l’annonce australienne d’un revirement sur une reconnaissance antérieure actée est un revers diplomatique pour Yaïr Lapid, en pleine période électorale.
L’exemple peut entraîner d’autres pays à faire machine arrière. Il faudrait un contre-exemple d’un pays aussi important pour empêcher l’inversion du mouvement inaugurée par Donald Trump, avec ce second legs déterminant : les Accords d’Abraham.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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