Il ne faut pas vendre la peau de l\’ours, surtout s\’il est pas d\’accord avec le prix!

(Citation de film)


Par André Darmon

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L’inflation est à la une. Je vous en parlais le mois dernier. Je me dois de recommencer. Par André Darmon

Tout simplement pour vous dire deux ou trois choses. Si les gouvernements prenaient enfin des décisions extrêmes et courageuses comme de ne pas augmenter le prix de l’Énergie, de ne pas alourdir les taxes locales ou les Impôts, prélèvements qui nous sont deux fois plus pesants, car ils nous affectent directement et personnellement, mais affectent surtout les entreprises qui nous les répercutent mécaniquement. Aussi l’inflation qui se mélange si délicieusement et de manière perverse avec la voracité effrénée des importateurs, pourrait être, je pense, jugulée.

Révoquer la prime de résultats aux monopoles

Rappelons encore que notre compagnie d’électricité est, en milliards, largement bénéficiaire, que les royalties perçues sur le gaz rapporteront 5 milliards de shekels cette année à Israël. Pour l’exemple, la révocation de la prime de résultats dévolue cette année au patron de Dipomat, un de ces fougueux importateurs monopolistiques, soit 26 millions de shekels, aurait pu effacer la hausse prévue sur tous les produits commercialisés par ce même importateur. Vous pourriez me dire, mais réduire les taxes, les prélèvements pourraient mettre en danger les comptes publics. Or savez-vous ce qu’est l’élasticité. Tout simple. Vendre subitement un produit ou un service à ‘120’ alors qu’il était à 100, va ralentir forcément les ventes, mais décider ne pas augmenter ces prix ou même de les réduire ponctuellement comme pour l’essence pourra permettre de garder les mêmes volumes de ventes et peut-être même de les accroître. En deux mots, la baisse ou le maintien à son niveau du prix de vente est plus que largement compensée par la hausse de la demande. CQFD. Et la hausse de la demande, c’est de la croissance, des emplois et non point de l\’austérité, celle qui tente de se profiler, une certaine fin de la période l’abondance comme le prédit Emmanuel Macron.

Deuxième chose apprise aussi dans le business, mais dans une autre vie : 

Les entreprises appliquent un coefficient multiplicateur de vente par rapport à leur prix d’achat. Il suffirait qu\’elles se contentent de conserver, en volume, la marge qu’elles avaient avant l’augmentation, ce qui ferait qu’une entreprise qui aurait acheté à 100 euros, un produit qu’elle revend 200, et aurait donc gagné 100 euros, soit un coefficient de deux, pourrait choisir de revendre un produit qui aurait augmenté à 120 de le revendre 220 sans faire intervenir son coefficient multiplicateur qui aurait perché le prix de vente à 240, tout en maintenant la même marge soit 100 euros.  Ce qui ressort de 50 ans de présence dans le pays, c’est que les Israéliens ne travaillent décidément pas comme… les Juifs, j’entends les Juifs historiques qui commerçaient dans toute l’Europe. Un commerce florissant et intelligent et qui aurait, hélas, été l’une des causes de l’antisémitisme européen. C’était, en effet, vendre beaucoup, mais avec de faibles marges au détriment, malheureusement, des concurrents non juifs. Alors, qu’ici, les Israéliens préfèrent vendre peu (et encore) mais avec de grosses marges, et cela, au détriment de leurs concitoyens.

Évolution ou révolution socioéconomique ?

Cela fait plusieurs années que je voulais rencontrer Boaz Bismuth, un excellent journaliste israélien, francophone d’origine tunisienne, aimant de surcroît le sport, en somme une espèce de double sur le plan des origines et du métier, dont je voulais sonder le cœur, mais aussi les aspirations politiques. Je voulais surtout comprendre comment il voyait la sortie de cette léthargie qui a envahi le pays, lui qui parle d’évolution quand je parle, moi, de révolution. Il nous faudra, c’est certain, une révolution consumériste, une révolution des cœurs, mais aussi une révolution économique et culturelle, quand tant de valeurs fondamentales se sont sclérosées en si peu de temps.

La position de Boaz Bismuth qui fut également le rédacteur en chef d’Israël Hayom, se trouve être plus que concrète aux dernières élections primaires du Likoud, et lui confèrera un siège de député, mais aussi en cas de victoire de la droite, le 1er novembre, un siège d’ambassadeur (ce qu’il fût déjà en Mauritanie) ou de ministre. Il serait bon que Boaz se souvienne, une fois en place, de la profondeur des maux du pays. Et que la gestion erratique du pays, cette dernière année, a mis paradoxalement en évidence les lacunes, les oublis, des divers Gouvernements Netanyahou, au-delà des résultats retentissants en matière d’économie et de relations internationales. Le prochain gouvernement, quel qu’il soit, a beaucoup de travail devant lui. Le premier acte sera de reconstruire la paix entre Israéliens, avant même, ne serait-ce que, de songer à le faire avec les Palestiniens.

 

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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