La Disparue du Vatican
Digne d\’un livre de Dan Brown
Sa famille et particulièrement son frère aîné Pietro continuent de rechercher Emanuela Orlandi, une adolescente qui a disparu il y a près de 40 ans dans la Cité du Vatican, où elle habitait. Emanuela est la quatrième des cinq enfants d\’Ercole et Maria Orlandi.
Son père est un employé laïc de la préfecture de la Maison pontificale, qui vit avec sa famille dans la Cité du Vatican. Elle avait 15 ans. Emanuela a été vue la dernière fois le 22 juin 1983 alors qu\’elle sortait d\’un cours de musique à Rome.
Vaticanleaks
Il s\’agit encore du plus grand mystère criminel en Italie. On se perd en conjectures avec mille pistes qui auraient pu mener à elle, qui semblent les bonnes, puis qui s’étiolent. Puis arrivent les «Vaticanleaks», ces documents secrets explosifs du Vatican, qui seront divulgués publiquement, où le Vatican s’avère une institution corrompue, gaspillant l’argent par milliards, dissimulant ses propres péchés capitaux, protégeant nombre de ses évêques et cardinaux pédophiles, de notoriété, malheureusement pas encore publique.
Or, après plusieurs heures de film, un témoin majeur apparaît, Rafaëlla Monzi, une ancienne camarade de classe d’Emanuela qui vient faire une déposition mais cela, 35 ans après les faits. Emanuela lui avait raconté, tout juste avant sa disparition, qu’elle avait été violée, sous une forme ou sous une autre, par un haut membre de l\’Église, proche du pape. On parle du cardinal Giovanni Battista Re. Mais la censure veille.
La Mafia enterre ses morts à l\’église
La famille et ses avocats avaient établi de manière certaine qu’Emanuela avait été enlevée par un membre de la mafia romaine (bizarrement enterré dans une église, privilège accordé à ceux qui ont rendu de grands services à l’Église). On peut supposer que le Vatican avait payé la mafia avec laquelle elle entretient des rapports d’argent pour enlever Emanuela, afin de la soustraire à d’éventuelles révélations qui pouvaient détruire la réputation de l’Église à l’époque. Et la mafia, que rien n’arrête, aurait fait chanter le Vatican. On a essayé à une époque de lier cet enlèvement à la tentative d’assassinat de Jean-Paul 2,
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