Itamar Ben Gvir veut rassurer à gauche

Fraternité

Itamar Be, Gvir, président d’Otzma Yehudit, a rédigé une chronique spéciale, ce matin (lundi 7), dans Israël Hayom, à l’intention de ceux qui s’inquiètent sur le poids de son parti dans la future coalition.

Ben Gvir écrit : « Mes amis de gauche, nous sommes frères. Malgré les polémiques, malgré quatre campagnes électorales, qui ont conduit à un discours polarisé et à couteaux tirés, malgré la diabolisation et la haine, malgré tout cela, nous sommes frères ».

Pas de chasse aux sorcières laïques

Il ajoute : « L’Etat ne fonctionnait pas uniquement dans votre sens, vous et moi tous ensemble sommes l’Etat et nous n’avons pas l’intention de changer ce service pour tous. J’entends parler de la « peur de la coercition religieuse », mais je m’interroge : qui sera forcé de faire quoi ? Sera-ce mon frère Shaï qui ne porte pas la kippa ou Tzvika Fogel et Almog Cohen, candidats « laïcs » que j’ai insisté pour intégrer au sein du parti du « Pouvoir Juif » ?

« J’entends parler de la peur de la « police de la pensée » ou de l’interdiction de manifestations et je vous rappelle que ceux qui se sont battus plus que toute autre organisation « des droits civiques » pour la liberté d’expression et le droit de manifester, c’est nous ! Parmi ce qui m’a le plus attristé, c’est d’entendre un journaliste prétendre que lorsque je serai en position influente, la « Gay Pride » ne serait plus sécurisée. Et-ce un raisonnement normal ? Pense-t-il que je souhaite un meurtre odieux, comme celui, il y a quelques années, d’une jeune fille se rendant à la parade ? Bien sûr que non et si ce défilé ne m’enchante pas, je veillerai à ce que la vie des marcheurs soit protégée à tout prix. ».

Erreurs de jeunesse ?

« J’entends tous ceux qui me rappellent le symbole du Premier Ministre Yitzhak Rabin et la photo de Baruch Goldstein, mais je vous rappelle le chemin que j’ai parcouru depuis : j’ai mûri, modéré mes points de vue et réalisé que la vie est plus complexe ».

Ben Gvir opte pour des messages de réconfort : « Je ne vois plus les gens de gauche comme tous taillés dans le même bois. Je fais une distinction claire entre Ofer Kasif et la gauche sioniste qui aime Israël. Nous établirons un gouvernement national de droite, qui établira la sécurité personnelle dans les rues, dans les gouvernorats de Galilée et du Néguev, gardera la tête haute, en baissera pas les yeux ou ne se livrera pas à du clientélisme face aux menaces qui pèsent sur nos épouses. Si vous apprenez à me connaître, vous changerez de position. On a eu assez peur les uns des autres pendant trop longtemps.

Retrouver l\’endurance et la dissuasion face au chaos intérieur

« La réalité selon laquelle partout, des Juifs fuient par crainte des émeutes au cœur de Jérusalem est une réalité qui transporte le défaitisme de la galout (exil diasporique) au cœur d’Israël. Les mères de Beer Sheva ne doivent pas craindre pour la sécurité de leurs filles adolescentes au centre commercial ou dans la rue et un soldat qui se rend à Akko (Saint Jean d’Acre) en week-end n’a pas besoin de retirer son uniforme quand il rentre chez lui. La société de la Start-Up Nation et de la cybersécurité ont perdu de leur endurance et de leur force de dissuasion sur le front intérieur. S’enfuir, s’incliner et s’excuser sont devenus la norme, c’est précisément sur ce point que ce sont jouées les élections. C’est sur ce point que nous allons gagner ».

Prôner le rapprochement

« Vous êtes nombreux à ressentir de la colère ou de la frustration qui conduit à la peur, qui peut aussi se manifester par de la haine. Ces sentiments mêlés naissent de la distance, de l’absence de familiarité entre nous. Si nous nous rapprochons, si vous écoutez le contenu de nos propos, vous constaterez que nous sommes frères. Vous verrez que nous sommes d’accord sur 90 % des sujets, que les thèmes que nous abordons vous concernent aussi en premier lieu.

Avec l’aide de D., nous établirons dans quelques jours un gouvernement national. Il y aura de nouvelles polémiques, beaucoup de luttes à mener. Les 10% qui nous séparent les uns des autres peuvent emplir des encyclopédies entières et des parachiot pour les jours de fêtes. Mais ce n’est pas une raison pour avoir peur et se détester, car nous sommes frères ».

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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