Les Dérives du Puritanisme
il n\’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher\ » (Ecclésiaste 3 : 14)\ »
Par Haïm Ouizemann
Pour la première fois en Israël, dans le milieu sioniste religieux, deux femmes qu\’une génération sépare, osent accuser à visage découvert et publiquement un rabbin de renom, le célèbre guide spirituel de plusieurs générations, le Rav Tsvi Thau, de harcèlement sexuel et de viol. Cette nouvelle affaire de scandale sexuel qui relève de la justice n\’est point sans susciter toutefois de nombreuses questions d\’ordre éthique.
Mesure de prudence
Deux femmes religieuses appartenant au monde sioniste religieux accusent le Rav Tsvi Thau de viol sur leur personne, d’avoir ainsi porté atteinte à leur intégrité physique, morale et mentale. La première de ces femmes, Ne\’hama Teena, se rend à la police pour porter plainte au mois d\’août de cette année. Constatant que l\’enquête n\’était toujours pas ouverte, elle décide de publier sur sa page Facebook les multiples agressions de viol dont elle aurait été la victime par le Rav Tsvi Thau. Ne se contentant plus de ses publications précisant la nature de l\’agression sexuelle sur Facebook, Ne\’hama Teena accentue son combat en manifestant seule face à la Knesset. Elle porte un écriteau sur lequel l\’on peut y voir inscrit son cri de douleur : « Le Rav Tsvi Thau m\’a violée et pas uniquement moi ! ». A ce témoignage fort, s\’ajoute plus tard, celui de Dorit Lang, femme religieuse qui affirme avoir été violée par le Rav Thau, 40 ans auparavant, alors qu\’elle n\’était encore qu\’une jeune immigrante. Elle prétend aussi que sa défunte femme connaissait ce « travers » du Rav Thau, et qu\’à la yeshiva Mercaz HaRav, on avait suspendu le Rav Thau pendant deux ans. Nombreux sont celles et ceux qui, disposés à s\’identifier à ces deux femmes, réclament prudence et une justice qui soit capable de faire toute la lumière sur cet imbroglio.
Les accusations graves doivent évidemment être scrupuleusement examinées par la Police qui, après enquête, en tirera les conclusions. La plus grande prudence s\’impose car pour le public, il ne revient pas à ce stade de l\’enquête de juger hâtivement et a priori un rabbin de premier ordre, au risque de se substituer aux juges. La loi israélienne considère toute personne innocente jusqu’à preuve du contraire. Il incombe à la police de faire toute la lumière, autant que faire se peut, sur cette affaire complexe car il est probable qu\’en raison du manque de preuves matérielles accréditant les thèses défendues par ces deux femmes, une parole devra prévaloir sur une autre.
Le viol est un crime
La question du viol est l\’une des plus sensibles traitées par la Tradition hébraïque.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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