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Après les signatures de 4 pays, aucune autre nation n’est entrée dans le cadre des Accords d’Abraham depuis le Maroc en décembre 2020.
L’Arabie Saoudite est susceptible de se joindre aux accords d’Abraham, en normalisant ses relations avec Israël, au cours de l’année qui vient (2023), selon l’ancien ambassadeur à l’ONU, Danny Danon.
Danon a fait cette déclaration au cours du premier sommet mondial des dirigeants participant aux Accords d’Abraham, qui s’est tenu à Rome, en présence de représentants de 30 pays.
Poursuivre la conclusion d\’accords sera une priorité du gouvernement Netanyahou
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou est le signataire israélien et l’un des architectes des accords, avec Yossi Cohen en sous-main.
Selon Danon, « Après la réélection de Netanyahou, la priorité de son gouvernement sera d’augmenter le nombre de signataires des accords d’Abraham »
« La première visite d’État de Netanyahou aura lieu à Abou Dhabi et nous espérons que Riyad suivra », a déclaré ce membre éminent du Likoud, aide de camp de Bibi à l’internationale.
Beaucoup de travail de coulisse avant le résultat
« Les accords d’Abraham ne se sont pas construits en un jour. Le plus dur a été de les rendre public. Nous sommes en contact avec les Saoudiens depuis des années. J’ai travaillé personnellement avec eux aux Nations-Unies sur des questions de stabilité et de sécurité régionales. Ce n’est qu’une question de temps avant que des dirigeants courageux ne sortent de l’ombre et qu’une paix totale soit réalisée entre tous les enfants d’Abraham », a précisé Danon.
En début de semaine, le président Itzhak Herzog s’est rendu dans deux pays signataires, le Bahreïn et les Émirats Arabes Unis, pour développer ces liens et inciter d’autres pays arabes à normaliser leurs relations avec l’État Juif.
Ne leurrer personne sur les chances d\’accord avec les Palestiniens
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Abdoullatif bin Rashid Al Zayanit, a réaffirmé la position officielle selon laquelle des progrès dans la résolution du conflit israélo-palestinien sont nécessaires, avant que d’autres pays arabes ne normalisent leurs relations avec Israël.
Cela dit, certains patientent, bien conscients que nous vivons le chant du Cygne de l’Autorité Palestinienne sous Mahmoud Abbas et que personne n’est très éclairé sur la façon dont ce déclin est susceptible de se terminer. La situation sécuritaire est donc sujette à des épisodes de terrorisme et de violence pour que le plus fort localement s’impose. Et cela n’ira pas dans le sens de la « paix » rêvée.
Spéculations sur l’adhésion de l’Arabie Saoudite
Malgré les sceptiques affirmant que l’Arabie Saoudite n’est pas encore prête, et même si les dirigeants voudraient faire un pas, les spéculations positives à ce sujet continuent de s’élever.
À Rome, l’imam chiite Mohammad Tawhidi, vice-président du Conseil mondial des imams, a dit qu’il perçoit un avenir où l’Arabie Saoudite et l’Iran auront des relations avec Israël. Téhéran et Jérusalem marchaient main dans la main avant la révolution iranienne.
Le peuple iranien ne rêve que de cela
« Malgré les inimitiés entretenues, la paix entre Israël, l’Iran et même entre Chiites et Sunnites est plus proche qu’elle ne l’a jamais été ».
« Le peuple iranien a vu que les accords d’Abraham portaient leurs fruits, il est témoin de la rapidité avec laquelle on peut construire la paix. Nombreux se souviennent de la présence des touristes israéliens à Téhéran et aspirent au retour de ces beaux jours », a ajouté Tawhidi.
L\’alliance d\’Abraham pour lutter contre l\’extrémisme religieux
Il a ajouté que l’évaluation de Danon est correcte, rappelant que les accords d’Abraham n’auraient jamais eu lieu sans le consentement tacite de l’Arabie Saoudite, donnant son approbation à ses voisins, partant en éclaireurs.
L’objectif de ces accords, selon Tawhidi, est que les chefs religieux des trois religions abrahamiques se sentent renforcés pour marginaliser toutes les approches extrémistes qui parlent en leur nom. Les chefs religieux peuvent soutenir les décisions des politiques et « contribuer directement au récit sur le terrain ».
Tous les participants ont signé l’Engagement des valeurs d’Abraham, selon les 6 piliers fondamentaux : « Tolérance, coexistence et diversité, famille ainsi que paix économique ».
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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