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Les décombres de la maison d’Alhouh, au cœur de la casbah de Naplouse
Démonstration de force des terroristes de la \ »Fosse aux Lions\ » à Naplouse
Les Jihadistes du Gov Aryot (de la Fosse aux Lions) ont défilé, vendredi midi à Naplouse, pour commémorer la mort de leur chef, Idiah Alhouh, tué par les forces de sécurité, il y a environ un mois et demi. Le groupe terroriste a encaissé de nombreux coups durs ces derniers mois, tous ses membres dirigeants ayant été abattus, éliminés, arrêtés ou qu’ils se soient rendus.
Démontrer que la lutte continue malgré l\’élimination du chef
Cette marche dans Naplouse était donc une façon de faire « bonne figure », visant à narguer les forces israéliennes, pour faire la démonstration de force qu’il restait des hommes armés, dont au moins un, aperçu muni d’une grenade dérobée à Tsahal.
La maison d’Alhouh, au cœur de la casbah de Naplouse, a servi de point de ralliement aux terroristes, avant d\’aller perpétrer des tirs en rafales contre les forces de Tsahal, mais aussi de centre de production d’engins explosifs. Dans cette maison, on fournissait des armes et des explosifs et Idiah Alhouh lui-même s’est chargé de recruter de jeunes jihadistes et de garder le contact avec les mouvements terroristes (Jihad islamique, Brigades des Martyrs d’Al Aqsa, Hamas) qui finançaient ses activités.
Un gang criminel devenu héros de la \ »résistance\ »
Des dizaines de jeunes hommes armés ont défilé ce vendredi, en chantant des chants à la gloire d’Alhouh et en affichant ses photos, ainsi que celles d’autres terroristes éliminés, dont Ibrahim al Nablusi et Tamer al Kilani. On a aussi aperçu des jeunes enfants et des adultes rassemblés là, dans le but de laisser entendre que ce groupe obtient un soutien sans faille de la part de la population. En réalité, les services de sécurité affirment que « la fosse aux Lions » se livre au racket et à une pression constante sur la population locale. Ils se comportent comme un gang vis-à-vis des entreprises locales et le gouverneur de Naplouse lui-même s’en plaint : il s’en est amèrement pris aux mères perverses qui envoient leurs fils au suicide ». Mais, malgré cela, des milliers de personnes ont assisté aux funérailles des dirigeants éliminés par Tsahal.
Se vouloir fer de lance des groupes réduits au silence
Pendant leurs discours, un terroriste de la Fosse aux Lions a déclaré : « notre groupe » appartient à toute la Palestine, sans exception ! Nous croyons à l’alliance du sang et de la lune, nous sommes issus de tous les groupes palestiniens et les héritiers de deux Intifadas. Si vous avez cru que la Fosse aux Lions allait se désintégrer, vous vous êtes lourdement trompés ! »
« Nous recherchons, étudions et planifions de nouvelles stratégies d’attaques. Nous surprenons l’ennemi lors d’affrontements. À tous les martyrs, le temps est venu de nous venger ! Attendez-vous à nos prochaines actions ! »
La quête d\’une amnistie pour beaucoup
Malgré l’exaltation entourant ce défilé, on a relevé une baisse significative des attentats résultant de l’action de la « Fosse aux Lions » depuis la mort de leur chef Idiah Alhouh. Depuis ce moment-là, beaucoup de membres se sont rendus à l’Autorité palestinienne pour obtenir une amnistie et une intégration dans les forces armées terroristes du Fatah.
Un autre de leur chef, Ahmed Haraz, s’est fait arrêter, début décembre.
Des réussites meurtrières pour un groupe non-professionnel
Malgré les nombreuses actions menées par la « Fosse aux Lions », l’appareil sécuritaire israélien considère ce groupe comme « non-professionnel », menant essentiellement une guerre psychologique, en portant atteinte au sentiment de sécurité des Israéliens. Il s’agirait au départ, de toute une génération de jeunes ayant la vingtaine, n’appartenant ni au Hamas ni au Jihad Islamique, ayant opéré jusqu’à présent de façon semi-régulière, mais pas dans le cadre d’une milice organisée.
L’organisation de la « Fosse aux Lions » s’est construite en passant « sous les radars », et en recevant des armes et des financements de toutes les organisations terroristes palestiniennes.
Leurs résultats sont néanmoins meurtriers, comme lors de l’assassinat de Noa Lazar et Ido Baruch.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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