1941-1945.
Priorité des priorités de Hitler : éliminer les enfants juifs.
Pour les nazis ils représentent des reproducteurs en puissance de la « peste juive » qu’il faut supprimer. Ils ont largement réussi leur pari infâme. Il ne faut jamais oublier que trois fois plus d’enfants que d’adultes ont été massacrés.[1]
Marc-André Charguéraud
Sur quelque 1 600 000 enfants juifs vivant en Europe continentale en 1940, on estime que 100 000 à 200 000 ont survécu, soit entre 6 et 12 %.[2] Sur les 5 200 000 adultes juifs européens, 2 000 000 environ soit 38% sont en vie à la Libération.[3] Ils ont échappé à la catastrophe. 6 à 12% d’enfants survivants, 38% d’adultes, ces chiffres n’illustrent-ils pas l’acharnement mortel des nazis envers les jeunes Juifs ?
Que les enfants aient été plus fragiles que leurs aînés n’est qu’une partie de l’explication. Certes les enfants sont plus nombreux à succomber dans les camps de transit, dans les ghettos, dans les transports vers les camps de la mort où ils sont systématiquement exterminés comme tous ceux qui ne sont pas aptes au travail, les vieux, les malades, les invalides. Nombre d’enfants ont pu échapper aux arrestations. Ils ont été pris en charge par les populations locales, confiés par leurs parents avant leur arrestation imminente ou abandonnés, livrés à eux-mêmes au gré des drames. Ils sont plus faciles à cacher. Ils se fondent parmi les autres enfants et adoptent naturellement ou sont incités à pratiquer les usages et parfois les rites religieux pratiqués par leur milieu d’accueil, ce qui posera de nombreux problèmes à la Libération mais les sauvera.
Tout au long de sa carrière politique Hitler a manifesté sa volonté morbide d’éradiquer de la surface de la terre le peuple juif qu’il considère comme son pire ennemi. Jusqu\’à ses derniers jours l’extermination des Juifs reste sa priorité absolue. Le 15 février 1945, Hitler répète une fois de plus : « Je ne leur ai pas laissé ignorer que s’ils précipitaient de nouveau le monde dans la guerre, cette fois ils ne seraient pas épargnés, que la vermine serait définitivement extirpée d’Europe ».[4] Le Führer s’imagine être investi d’une mission « céleste », lorsqu’il s’exclame le 2 avril 1945, moins d’un mois avant son suicide : « On sera éternellement reconnaissant au national-socialisme d’avoir effacé les Juifs d’Allemagne et d’Europe centrale ».[5]
(….)
Copyright Marc-André Charguéraud. Genève 2022
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