Du grabuge entre Ben Gvir et une partie du Likoud (David Bitan) ?
Le député du Likoud David Bitan met en doute « le comportement de Ben Gvir, qui veut faire passer (par accord tacite) une loi qui lui donne du pouvoir sur la police, avant même la nomination d’un gouvernement : « S’il ne nous fait pas confiance, comment pourrions-nous travailler avec lui ? Il risque d\’y avoir des problèmes à l’avenir »
Bitan a fait référence à la demande du ministre désigné de la Sécurité Nationale d’achever le texte de loi qui lui transférerait des pouvoirs avant la formation du gouvernement. Il s’agit de reléguer le chef de la police à un simple rôle d’administrateur, le ministre concentrant les autorisations d’enquête entre ses mains. Il a déclaré : « S’il ne nous croit pas, quand nous disons qu’on le fera plus tard, comment pourra-t-on travailler ensemble ? Ce n’est pas un bon début. David Bitan pense aussi que David (Dodi) Amsalem peut être un excellent président de la Knesset. Le poste temporaire est en discussion en faveur de Yariv Levin.
Dix jours précieux, à ne pas perdre en polémiques stériles
Pour Bitan, la prolongation de dix jours accordée par le Président Itzhak Herzog à Benjamin Netanyahou est légitime, en espérant que le gouvernement soit formé dès que possible. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourra mener des actions législatives réclamées, notamment celle qui permettra le transfert de pouvoirs sans précédent, qu’exige Itamar Ben Gvir, lors de sa nomination au poste de ministre de la Sécurité nationale. La véritable crainte, ici, est simplement que Ben Gvir et d’autres, avec des demandes exacerbées, n’épuisent le crédit de dix jours dans des pourparlers sans fin devant normalement se tenir au sein d’un gouvernement constitué pour « avancer ».
Le manque de réalisme à la barre ?
David Bitan dit se préparer à « des problèmes à l’avenir, car ce début n’augure rien de bon, mais j’espère que tout le monde reviendra à la raison pour comprendre la nécessité de travailler ensemble ».
Le député se sent offensé, au nom du Likoud, que Ben Gvir et d’autres veuillent d’abord promulguer des lois, puis, former un gouvernement. Pourquoi ne nous croient-ils pas, si on doit y aller ensemble ? Si on excepte l’amendement à la loi relative à Deri, nécessaire pour son entrée au sein du gouvernement, toutes les autres lois peuvent attendre la mise en place du gouvernement. Nous devons clarifier ces points sans aucune équivoque. On se souvient des propos de Betzalel Smotrich, avant la campagne, arguant que Binyamin Netanyahou n’est pas « une personne fiable », alors il n’y a peut-être rien de surprenant dans ces manœuvres de nouveaux partis en négociation. Selon David Bitan, ces attitudes reposent sur de fausses allégations, puisque le Likoud a toujours respecté les accords de coalition.
Si chacun réclame au lieu de travailler, la coalition peut éclater
« Il est de première importance que nous travaillons ensemble. Malgré ce qu’a dit Smotrich avant la campagne, il n’en a pas réclamé autant (que Ben Gvir). Netanyahou n’a pas le choix et doit répartir les pouvoirs entre les différents groupes, dont le Likoud.
Il n’est pas possible que, durant ces dix jours, tous les débats ne tournent qu’autour de ces passages prématurés de lois. Après tout, les partis ultra-orthodoxes peuvent aussi venir à la barre et exiger des passages de décision les concernant avant la formation du gouvernement. Il est temps que les groupes minoritaires -qui, peut-être, craignent le résultat de vote en assemblée plénière- reprennent leurs esprits.
Une redistribution des cartes au Likoud
David Bitan reconnaît qu’il s’agit là de son opinion personnelle et qu’il ne représente pas le Likoud.
Il est favorable à ce que le poste de président de la Knesset aille à son oncle David (Dodi) Amsalem, et pense qu’Israël Katz verra également ses espérances comblées par un poste (de ministre des Affaires étrangères ?) qui lui conviendra. Il s’attend, lui-même, à faire partie d’une commission économique de la Knesset et dit qu’il serait d’accord d’y être nommé. Amsalem est aussi pressenti au poste de ministre de la Justice.
Binyamin Netanyahou est favorable à ce que Ron Dermer obtienne un « poste diplomatique » important, sans qu’il ait précisé lequel, jusqu’à présent.
Selon Bitan, les menaces de la future opposition, de réunir un million de personnes contre Netanyahou dans la rue, ne sont pas crédibles. On a rarement égalé 300.000 personnes lors de manifestations en Israël et ce n’est pas le problème de la future coalition, qui doit se contenter de faire ce qu’elle a à faire, sans se préoccuper du \ »qu’en dira-t-on\ ».
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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