Les sanctions et représailles israéliennes contre l\’AP: dures mais justes
La réponse d\’Israël n\’était qu\’une question de temps et elle est intervenue jeudi lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahou a convoqué le Cabinet de sécurité pour la première fois à Tel-Aviv. Ainsi, le bureau du Premier ministre a annoncé qu\’il mettait en œuvre une série de sanctions contre l\’Autorité palestinienne en réponse à la pression de Ramallah pour qu\’Israël soit mis en examen devant la Cour internationale de Justice.
Territoire disputé ou territoire occupé ?
Le 30 décembre, l\’Assemblée générale des Nations Unies a voté une résolution demandant un avis consultatif de la CIJ. Il s’agissait de savoir si, après 57 ans, « l\’occupation » par Israël du territoire palestinien était devenue une forme d\’annexion de facto et si elle était illégale au regard du droit international. L’Autorité Palestinienne a demandé à la CIJ de définir comment les pratiques d\’Israël affectaient le statut juridique de « l\’occupation » par Israël du territoire sur les lignes d\’avant 1967, qui incluraient la Judée-Samarie, Gaza et Jérusalem-Est.
Le Cabinet de sécurité sanctionne la construction palestinienne en Zone C
La réponse d\’Israël n\’était qu\’une question de temps. Elle est intervenue jeudi lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahou a convoqué son nouveau cabinet de sécurité pour la première fois à Tel-Aviv. Selon la décision du cabinet, Israël retiendra les taxes qu\’il perçoit au nom de l\’Autorité Palestinienne, gèlera les plans de construction palestiniens dans la zone C, pénalisera les responsables palestiniens et prendra des mesures contre les groupes non gouvernementaux qui, selon lui, sont impliqués dans une guerre diplomatique contre l\’État juif. Israël transférera 139 millions de shekels provenant des taxes qu\’il perçoit au nom de l\’Autorité palestinienne pour indemniser les familles des victimes du terrorisme palestinien.
Les sanctions d\’Israël peuvent paraître dures, mais elles sont nécessaires.
L\’Autorité Palestinienne a lancé une bataille juridique contre Israël avec sa pression devant la CIJ, ainsi que sa requête à La Haye, il y a quelques années (2005), elle-même une violation des Accords d\’Oslo. Les Palestiniens ont constamment refusé les tentatives de dialogue et de négociations avec Israël et ont plutôt cru en une stratégie de guerre \’légale\’ contre l\’État juif. Cela a un prix. Le moratoire sur la construction en zone C est particulièrement intéressant et semble provenir du ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui s\’est longtemps opposé à ce que les Palestiniens construisent en zone C, la partie de la Judée Samarie sous contrôle civil et militaire israélien.
Les villas palestiniennes somptueuses de zone C
Un rapport récent de l\’ONG de droite Regavim a affirmé qu\’en 2022, la construction palestinienne illégale dans la zone C a augmenté de 80 %, avec la construction de 5 535 nouvelles structures illégales, contre 3 076 structures au cours de la même période en 2021. Selon le rapport, les structures construites ces derniers mois n\’étaient pas des cabanes temporaires ou des abris de fortune qui caractérisaient une grande partie de l\’activité illégale des années précédentes. C’était plutôt ce que Regavim qualifiait de \ »résidences somptueuses, de vastes centres de villégiature, d\’attractions et de divertissements et de salles d\’événements. ”Smotrich s\’est opposé à cette frénésie de construction, qui est considérée à droite comme une menace à l\’expansion des implantations israéliennes, que la nouvelle coalition soutient volontiers. L\’arrêt de la construction dans la zone C est l\’une des trois mesures qu\’il souhaite mettre en œuvre immédiatement en Judée Samarie.
La deuxième étape
La deuxième étape est un effort du RZP pour amener le gouvernement à autoriser les avant-postes illégaux que les résidents israéliens ont construits dans toute la Judée-Samarie sans l\’approbation du gouvernement. Le campement appelle ces avant-postes les « jeunes communautés », qui ont besoin d\’infrastructures de base, mais aussi de légalisation. La troisième étape consiste à faire en sorte que les ministères du gouvernement prennent en charge les implantations à la place de Tsahal. Ce processus a déjà commencé avec l\’autorité sur certaines parties du Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires placé sous l’autorité de Smotrich.
Conserver le sens de la mesure
La décision prise par le cabinet de sécurité jeudi n’est que le début de ces mesures et montre comment Netanyahou et sa nouvelle coalition se concentrent sur le changement de l\’équilibre des pouvoirs en ce qui concerne l\’Autorité palestinienne. Ceci est partiellement compréhensible, compte tenu de l\’intransigeance de l\’AP, de l’usage de la calomnie contre Israël et de sa campagne de délégitimation.
Israël doit cependant garder à l\’esprit que des virages trop serrés pourraient finir par causer plus de dégâts que d\’avantages. Bien que l\’AP ne soit pas un ami, ce n\’est pas non plus un ennemi. Il combat le terrorisme et assiste Israël. Jérusalem ne veut pas son effondrement. Il est important de donner une leçon et d\’expliquer à Ramallah que ce qui était n\’est plus. Mais il doit aussi garder à l\’esprit qu\’Israël a un intérêt dans l\’existence de l\’AP. Cette situation n\’a pas encore changé.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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