Abraham Hostel: comment une Chaîne d’auberges de jeunesse israélienne permet à la propagande palestinienne de séduire les touristes

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Abraham Hostel: comment une Chaîne d’auberges de jeunesse israélienne permet à la propagande palestinienne de séduire les touristes

TEXTES ET PHOTOS

Sarah Cohen

 

 

Les tensions entre Israël et l\’Autorité palestinienne sont indéniablement un frein à la communication des deux peuples. Les forces de sécurité israéliennes interpellent régulièrement des citoyens ou résidents israéliens qui tentent de se rendre dans des zones particulièrement risquées en Judée Samarie. Paradoxalement, les touristes eux, bénéficient de circuits minutieusement organisés au sein de ces territoires. La chaîne d’auberges de jeunesse Abraham Hostel en a fait l’une de ses offres phares. Reportage dans cette épopée d’une journée devenue l’un des outils de la propagande palestinienne. 

5h40, dans le lobby de l’Abraham Hôtel de Tel-Aviv, les participants sont presque déjà tous arrivés. Originaires des Etats-Unis, d’Argentine, d’Angleterre ou de Belgique, il s’agit pour la plupart de leur première visite en Israël. Chrétiens, c’est ici qu’ils ont souhaité passer les fêtes de fin d’année et en ce 23 décembre, quoi de mieux de se rendre à Bethléem, lieu de naissance de Jésus. Mais avant Bethléem, il faudra d’abord passer par Ramallah, Jéricho et Qasr el-Yahoud. Tous trépignent d’impatience et à l’arrivée du car immatriculé en Israël et affrété pour la journée, chacun s’installe rapidement. Après deux heures de route et un rapide arrêt à l’Abraham Hôtel de Jérusalem pour récupérer d’autres curieux, nous entrons enfin en zone A, territoire sous contrôle palestinien tandis que Tamer, notre guide pour la journée, monte dans le bus.

“Bonjour et bienvenue en Palestine. Je sais qu’il est encore tôt, mais comme vous vous en doutez, aujourd’hui, nous allons vite évoquer le conflit israélo-palestinien. Nous nous dirigeons vers Ramallah en zone A, zone administrée par l’Autorité palestinienne. Israël peut quand même intervenir et impacter le quotidien des citoyens, en coupant l’eau par exemple, chose qui arrive régulièrement. Cette zone est minime comparée aux zones B et C, administrées en partie ou totalement par Israël, qui représentent 80 % de la ‘Cisjordanie”,

 crédit photo : Sarah Cohen

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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