Que dire de l\’agression présumée d\’un policier de Magav contre Limor Son Har-Melech ?
De nouveaux éléments apparaissent dans le contexte de ce que la députée Limor Son Har-Melech a signalé comme une agression, qu\’elle a qualifié de \ »sexuelle\ », et elle seule le sait. L\’incartade implique un officier de la police des frontières ou Magav.
Une source proche du dossier souligne que l\’officier pris à partie (voir la fin de la vidéo ci-dessous) aurait joué un rôle actif, au cours de la dernière campagne électorale, dans les rangs de Yesh Atid, le parti de Yaïr Lapid.
Mais peut-on affirmer, pour autant, qu\’il aurait mis une intention particulière à effectuer un geste déplacé (difficile à prouver), lors de cette altercation ? Au passage des images ci-dessous, il est très difficile d\’en conclure à une qualification caractérisée de \ »geste déplacé\ » : la députée sort difficilement de la mêlée et son foulard est près de se défaire, ce qui, pour une femme Dati, est proche de l\’indécence. On ne pourra si vite conclure à l\’intentionnalité de la part du cordon, qui fait son travail.
Limor Son Har-Melech est considérée comme la représentante des victimes du terrorisme sur les routes de Judée-Samarie, à la Knesset. De fait, elle pense que le cordon policier a entravé l\’expression de son immunité parlementaire, puisqu\’elle peut logiquement se déplacer dans des zones interdites au citoyen ordinaire. L\’autre volet de son accusation est plus litigieux.
אני מגבה את חברתי הלוחמת ח"כ לימור סון הר מלך, על עמידתה האיתנה כנגד האכיפה הבררנית והבריונית, המפקדים שהנחו לפגוע בחסינותה, צריכים לתת את הדין עוד היום!@limor_sonhrmelh pic.twitter.com/OyR3eg0w48
— אלמוג כהן Almog cohen (@almog_cohen08) February 15, 2023
Rappelons le contexte de cet arrachement de vignoble, considéré comme illégal
L\’application de cette mesure était prévue avant les accords électoraux entre le Parti Sioniste-Religieux et le Likoud :
Des affrontements ont éclaté entre des militants d\’Otzma Yehudi et les forces de l\’ordre mercredi 15 février au matin, lors de la destruction d\’un vignoble planté illégalement dans la région de Binyamin en Judée-Samarie.
À la suite des violences sur le site, une enquête a été ordonnée par Tsahal, qui a suspendu trois soldats, le temps des investigations, car ils sont accusés d\’avoir frappé des adolescents. La députée Limor Son Har-Malech du Sionisme religieux a par ailleurs affirmé avoir été \ »agressée sexuellement\ » par un membre de la police des frontières.
Betsalel Smotrich relance le conflit de pouvoirs avec Yoav Galant
Réagissant à ces événements, le ministre de la Défense Betsalel Smotrich a fustigé la décision du ministre de la Défense Yoav Galant et exigé que Benjamin Netanyahou lui transfère les pouvoirs dans la région, comme il s\’y est engagé dans les accords de coalition. Le parti Sionisme religieux a également annoncé qu\’il tiendrait une réunion d\’urgence.
Ce qui compte vraiment, au-delà de ces enjeux de pouvoir, est d\’empêcher une colonisation en creux d\’une partie considérable de la Zone C de Judée-Samarie, par l\’Autorité Palestinienne et ses soutiens financiers et idéologiques de l\’Union Européenne. Les rapports de l\’organisation Regavim sont très précis sur ces points. Et la zone C, a minima, est entièrement sous juridiction israélienne. L\’UE est donc en infraction avec les \ »Lois Internationales\ » et surtout les accords signés par les représentants des peuples sur le terrain.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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