Les termes établis en vue d\’un spectacle de Lalanne et Dieudonné le 7 avril au Cirque d\’Hiver
Israël-Magazine est parvenu à se procurer le document qui fait défaut à beaucoup d\’organes de presse qui spéculent autour d\’un projet de spectacle, sans en tenir les tenants et aboutissants.
Contrairement à ce que raconte la presse, notamment le Figaro, sur la base des déclarations non-vérifiées de StreetPress, le Cirque d\’Hiver Bouglione était bien lancé dans les préparatifs du spectacle d\’adieu de Francis Lalanne, en compagnie de Dieudonné, intitulé : \ »La Cage aux Fous\ ».
Mais après un premier engagement, se déroulant comme il est d\’usage, l\’agent de Francis Lalanne et Dieudonné a reçu un laconique courrier de dédite, en prétendant que la \ »date n\’était plus disponible\ ».
Quiconque a déjà travaillé dans le monde du spectacle ou la location de salles sait que lorsqu\’une date est convenue entre deux parties, on fait en sorte, au moment où on prend l\’option, de la bloquer, de telle sorte qu\’aucun autre spectacle ne viendra s\’installer sur votre terrain à bâtir pour vous gruger.
Manquement à la parole écrite
La notion \ »n\’est plus disponible\ », alors que cette date l\’était, au moment des premiers échanges, intervient comme un prétexte, une excuse, qui tient tellement peu debout qu\’on en sera plus \ »laconique\ ». Ce que l\’on croit savoir, c\’est que le cirque Bouglione mentionne des menaces reçues d\’une obscure officine \ »extrémiste juive\ », qui l\’aurait dissuadé d\’aller jusqu\’au bout de ses primo-engagements.
On restera assez circonspect, voire très dubitatif, sur l\’incapacité d\’une salle de spectacle à louer les services d\’une société de sécurité privée ou de prévenir les services de police suffisants à dissuader quelques perturbateurs que ce soient de \ »troubler l\’ordre public\ » (selon les termes de la loi). On sait, par ailleurs, qu\’aucune annulation ne devrait émaner d\’une municipalité ou d\’un tribunal administratif, après la déconvenue de la ville de Compiègne, qui avait tenté en vain de faire annuler une récente représentation.
Le contrat est validé à réception du paiement
Les juristes étudieront comment sortir de l\’imbroglio (ou l\’Im-Bouglione) et notre objectif n\’est pas de fournir une expertise de cet ordre. Mais, au moment de passer à la demande de versement d\’argent pour la réservation de la salle, il y a bien eu une forme de \ »début de réalisation du contrat\ » entre les parties, avec un désistement qui provient bien du Cirque d\’Hiver, alors qu\’il a, d\’après nos informations, reçu le paiement pour la location, ce qui validait, de facto, le contrat. En droit, cela équivaut, à priori, à la valeur d\’un contrat contresigné par les deux parties.
Toujours est-il, à ce stade, que les insinuations de Street-Press, -reprises en cœur par Le Figaro- faisant des propos de Francis Lalanne ou de Dieudonné une \ »Arnaque\ » relèvent, elles-mêmes, de la contrefaçon.
En première instance, les deux artistes pouvaient raisonnablement se projeter dans leur futur spectacle, comme devant bel et bien se dérouler à cette date convenue avec Bouglione : le 7 avril, dans les locaux du Cirque d\’Hiver. Tout le reste n\’est qu\’affabulation.
Ci-joint copie du courrier original énigmatique :
Le 08 Février 2023 A Paris
KAMDO PRODUCTIONS
1, route des V.
20 000 Saint L de la H
A l’attention de Madame C. L.
Chère Madame,
Nous vous avons adressé un projet de contrat pour la location du Cirque d’Hiver le 07 Avril 2023 à 20h30.
La date proposée n’est plus disponible.
Nous tenions à vous en informer dans les meilleurs délais. Cordialement.
Monsieur Thierry Bouglione
S.E.S des Frères Bouglione 110, rue Amelot 75011 Paris – Tél : 01.47.00.28.81
S.A au Capital de 40 000 € – RCS Paris 582 015 608 – APE 9001Z – TVA FR 82 582 015 608
» l’agent de Francis Lalanne » non c’est celui de la boite de prod de dieudo
« Ce que l’on croit savoir »
» reçu le paiement pour la location » non la somme n’est pas bonne
« l’incapacité d’une salle de spectacle à louer les services d’une société de sécurité privée »
Notez que sur le projet de contrat partagé, ceci étant indiqué comme étant à la charge de l’utilisateur.