Eloge de la guerre, de Gilles Falavigna
Michaël Bar Zvi rappelait, dans son éloge de la guerre, que la seule leçon qu’on puisse tirer de la Shoah et des crimes contre l’humanité est la nécessité éthique et politique de la guerre.
Il poursuivait son éloge en indiquant que la volonté de se battre est plus qu’un recours moral. Elle est un des seuls moyens de préserver la dignité de l’homme.
Les puissants de ce monde parlent de paix et indiquent garder, en livre de chevet, c\’est-à-dire au plus près de la tête, des livres de stratégie militaire.
Même Gandhi n’échappait pas à cette règle.
Le traité des cinq roues, de Myamoto Musashi est de ces livres essentiels.
L’auteur raconte son vécu. Son expérience est celle du plus grand des samouraïs de l’histoire. Musashi ne fait pas de théorie. Il témoigne.
Des cinq éléments du bouddhisme zen qui constituent le traité des cinq roues, le vide est le plus important. Il est celui qui rend les quatre autres efficients. Et pourtant, cette partie ne fait que quelques lignes.
Revenir sur le vide de Musashi, c’est aller bien au-delà de la préservation de la dignité de l’homme. C’est aller à l’essence de la vie.
« Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n’est que détail », a pu dire Albert Einstein. Toucher le vide touche l’émanation de la pensée de Dieu.
Merci pour le partage.
Lors d’échanges cordiaux que j’ai pu entretenir avec le rav Dynovisz, celui-ci prétendait que l’art des Samouraïs provenait directement du savoir-faire des hébreux, en lignée des armées du roi Salomon.
Force est de reconnaître que l’étymologie du mot samouraï est inconnue en japonais alors qu’elle prend un sens par rapport à l’hébreu.
L’art de la guerre, parce qu’il se rapporte plus que tout à la vie, fait partie de la tradition juive multimillénaire.
La réalité n’est pas toujours ce qu’elle semble être, comme doit en témoigner Pourim