Herzi Halévy, Chef d\’état-major : ne pas sanctionner, mais écouter
• Un gouvernement et une armée responsables sont obligés d\’écouter les voix divergentes et de vérifier ce qui peut être fait pour répondre et corriger « le tir ».
Il y a de l\’espoir dans l\’existence même du \ »Débat des guerriers\ » qui se tiendra aujourd\’hui à l’Escadron 69 (où les pilotes sont volontaires). Il témoigne que les deux parties ne veulent pas briser le dialogue. Qu\’ils comprennent qu\’ils partagent beaucoup plus de valeurs entre eux, qui les unissent plus qu’elles ne les séparent. Que ce qui est commun – l\’État d\’Israël, l\’armée israélienne, l\’armée de l\’air – est cher à tous, que le débat porte sur ce qu\’il est permis et interdit de faire et de dire. Le commandant de la base de Hatzor (ou Kanaf 4, près du Kibboutz du même nom), le général de brigade Guy Davidson, a consacré tout son temps, ces derniers jours, à cette mission. Les plans d\’attaque en Iran, la défense aérienne en Syrie, l\’entraînement et l\’approvisionnement, tout est devenu secondaire. On a compris que l\’épine dorsale du corps, les pilotes de réserve (volontaires pour les missions), subit actuellement un bouleversement profond qui peut remettre en question la compétence de l\’armée de l\’air et de l\’ensemble de Tsahal à fonctionner correctement.
Le refus de servir est un sujet grave
La question est de savoir si les réservistes sont autorisés à faire objection de conscience. La réponse est négative, et un gouvernement et une armée responsables sont obligés de faire deux choses : premièrement, écouter les voix discordantes, et essayer de comprendre. La seconde : vérifier ce qui peut être fait pour répondre et réparer, et non pour gâcher et aggraver la situation. C\’est exactement ce que Tsahal essaie de faire. C\’est pourquoi l’armée a évité de licencier les pilotes, sachant que cela pourrait faire boule de neige. L\’escadron 69 n\’est pas le seul : des discussions similaires sur la possibilité de refuser d’accomplir le service ont eu lieu dans presque tous les escadrons de Tsahal, et dans certains d\’entre eux, on a déjà rédigé des lettres et procédé à des enquêtes. Par conséquent, la décision (que le chef d\’état-major Herzi Halevi approuvait) n\’est pas de sanctionner, mais d’écouter. Après la phase d’indignation, Tsahal et l\’armée de l\’air devront réfléchir à ce qu\’ils font pour empêcher de tels phénomènes de se développer à l\’avenir.
Yoav Galant en médiateur
Le ministre de la Défense, Yoav Galant dans une réunion avec des réservistes, aux côtés du chef d\’état-major, s\’est prononcé contre le refus de servir et a déclaré qu\’il érodait la sécurité du pays, mais a également déclaré que \ »ceux qui attaquent les soldats de Tsahal, à droite comme à gauche, n\’ont pas leur place dans la fonction publique. »Le seul qui puisse changer la donne est le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui ne pourra longtemps rester silencieux. En l\’absence d\’une déclaration de la part de Netanyahou qui est bloquée par la conseillère juridique du gouvernement, cette patate chaude restera entre les mains de Tsahal. La crise est toujours là, et elle est grave, menaçante.
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