Le cycle sans fin des « représailles » et le soutien de l’Occident
Michèle Mazel
Un attentat à Tel Aviv, a fait vendredi soir trois blessés israéliens, tous civils ; le terroriste a été abattu. Un autre attentat a été évité de justesse, le terroriste prenant la fuite en abandonnant son sac bourré d’explosifs. Pour Le Monde, tout cela arrive « dans un climat de fortes tensions et de regain marqué des violences liées au conflit israélo-palestinien depuis l’entrée en fonction fin décembre d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël, sous la conduite de M. Nétanyahou .» Ce qui est manifestement inexact. Ce grand quotidien que fut Le Monde aurait dû consulter ses propres archives. Tensions et violences n’ont pas attendu les dernières élections.
Le Monde omet intentionnellement les attentats de 2022
Rappelons la vague d’attentats du printemps 2022 – il y a tout juste un an – faisant 18 morts et 97 blessés… N’en citons que deux : cinq morts dans les rues de Bnei Brak en mars et en mai, attaque à la hache tuant trois passants et en blessant grièvement trois autres à Elad.
Enfin, il y a eu une nouvelle confrontation avec le Hamas de Gaza en août. C’est justement ce qui explique la victoire de la droite, tant les Israéliens étaient excédés par les manifestations d’un terrorisme aveugle frappant au hasard hommes, femmes et enfants. Ils en avaient pourtant, hélas, l’habitude et savaient qu’ils ne pouvaient compter sur la compréhension d’un occident qui a choisi son camp.
L\’inclination idéologique à minimiser le terrorisme
Selon un rituel bien établi, soit les services de sécurité abattent le terroriste sur le champ, soit il arrive à s’enfuir, mais est rattrapé tôt ou tard et éliminé. L’organisation terroriste à laquelle il appartenait proclame son intention de « venger le martyr ». La presse occidentale prétendra alors voir dans l’attentat suivant les représailles annoncées, les légitimant en quelque sorte.
Un mécanisme bien rodé qui défie la logique. Mais, vous dira-t-on, le terrorisme est l’arme du faible qui n’a pas d’autre moyen pour confronter l’oppresseur.
Des Fedayeen à l\’OLP puis aux Islamistes
Sauf qu’après la guerre d’indépendance, alors que les pays arabes se refusaient à reconnaître le jeune état et que les Jordaniens occupaient en toute illégalité la Judée et la Samarie, lesquelles devaient revenir à l’état arabe que prévoyait la résolution de partition votée par les Nations Unies, les attaques terroristes contre Israël se sont multipliées. Des bandes de guérillas armés – les Fedayeen, qui se souvient ? – effectuaient des raids sanglants contre les populations civiles. Il s’agissait selon l’Encyclopédia Britannica de « Palestiniens opérant contre Israël à partir de bases en Syrie, au Liban et en Jordanie dans le but de rétablir l’hégémonie arabe dans la Palestine historique. »
En clair, il n’était pas question de créer un état palestinien « en Cisjordanie et dans la bande de Gaza », la première étant annexée par la Jordanie et la seconde occupée par l’Egypte.
On ne parlait pas « d’occupation » de « colonies » et de « colons. » Il s’agissait purement et simplement de rayer Israël de la carte. L’armée lançait alors des opérations de représailles, n’hésitant pas à poursuivre les responsables au-delà de ses frontières. Selon un scénario tristement célèbre, le Conseil de Sécurité des Nations Unies condamnait alors systématiquement ces représailles.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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