Les négociations commencent avec le président.
Désaccord entre les organisateurs de la manifestation : \ »pression croissante ou réduction à feu doux ?\ »
Les équipes des partis de l\’opposition ont remercié Herzog à l\’issue de la première réunion de dialogue sur la réforme judiciaire. Elles ont précisé qu\’elles étaient intéressées par une \ »constitution à large consensus\ ». Le président tranchera à l\’issue des pourparlers sur la forme que prendra le mécanisme de négociation, et, en attendant, il y a des divergences de vues entre les différentes organisations contestataires.
Préparation du format des débats
Hier soir (mardi), la première réunion de négociation sur la révolution légale entre le président Yitzhak Herzog et les équipes de travail de la coalition, Le parti Yesh Atid et le Camp de l’État, a eu lieu à la Résidence du président – qui s\’est déroulée à huis clos, en préparation de la poursuite des pourparlers avec d\’autres partis. Dans le même temps, les leaders de la contestation ne s\’entendent pas sur la manière d\’agir après l\’annonce du Premier ministre Benyamin Netanyahou concernant l\’arrêt de la législation, alors que la coalition a déposé, hier matin, sur la table de la Knesset, le projet de loi visant à modifier la composition de la commission de sélection des juges.
L\’aboutissement d\’un mois et demi d\’efforts présidentiels
Il y a un mois et demi, dans son premier discours à la nation, le président Herzog a appelé à l\’arrêt de la législation et au dialogue. Hier, cette initiative s\’est concrétisée, lorsque des représentants de la coalition, Yesh Atid et Le Camp Étatique sont se sont réunis. Le président n\’a pas l\’intention de remplacer la Knesset et veut parvenir à un large consensus.
Pour lui, les partis peuvent parler où bon leur semble et selon les contours qu\’ils veulent. Les partis ont choisi de se réunir à la résidence du président, car le président reste le facteur le plus rassembleur et le plus acceptable pour toutes les parties. Ce n\’est qu\’après que le président en aura terminé avec les partis qui participeront aux pourparlers qu\’il décidera à quoi ressemblera le mécanisme de négociation et s\’il y participera lui-même ou si les partis parleront sans son entremise.
Les équipes en présence
L\’équipe de Yesh Atid, qui comprenait les membres de la Knesset Orna Barbivai et Karin Elharar, l\’ancienne PDG du bureau du Premier ministre Naama Shoultz et l\’avocat Oded Gazit, a remercié le président à la fin de la réunion, « pour avoir ouvert sa maison à un processus de dialogue au profit des citoyens d\’Israël en ce moment important. Nous sommes là au nom d\’un large public qui a compris à quel point notre démocratie est fragile et vulnérable. Nous avons dit au président qu\’au cours de cette 75e année de l\’État d\’Israël, nous pouvons apporter un véritable changement – pas seulement des correctifs cosmétiques, mais une constitution largement acceptée basée sur les valeurs de la déclaration d\’Indépendance.
Le parti de Gantz se veut celui de l\’unité
Nous prévoyons d\’abandonner la législation qui a été présentée hier soir à la Knesset, afin de commencer une discussion sur une page blanche, fluide. Nous voyons de l\’importance dans le fait que tous les principes sur lesquels nous sommes d\’accord ici seront largement acceptés par les représentants publics, ce qui reflétera l\’accord national des citoyens d\’Israël.\ »
Le Camp d\’État, qui comprenait Gideon Sa\’ar, Hili Trooper, Orit Farkash HaCohen, et l\’avocat Ronan Aviani, a annoncé à la fin de la réunion : « Nous arrivons à la discussion avec un cœur ouvert et un esprit bien disposé, et nous ferons tout pour contribuer au succès de la mission nationale qui nous attend. Une tâche qui a deux fondements suprêmes – préserver la démocratie israélienne et préserver l\’unité du peuple. Dans les prochains jours, nous allons consolider les processus de travail sous l\’égide du Président.
Présence des plus réfractaires, au nom de la défiance
Le Parti travailliste enverra également une équipe : \’\ »Après de longues délibérations, nous avons décidé au sein du Parti travailliste d\’envoyer une équipe et un médiateur à la maison du président – précisément parce que nous ne faisons pas confiance à Netanyahou. Nous serons là pour nous assurer que les lois ne soient pas renvoyés à la Knesset pour un vote détourné, et pour nous assurer que la position du camp démocrate sera aussi entendue, pour renforcer la position de la Knesset et garantir l\’indépendance du système judiciaire. Nous avons envisagé de continuer à crier de l\’extérieur, mais l\’idée que les représentants publics pourraient y concocter une combinaison aux dépens de la démocratie israélienne ne nous permet pas de rester sur le bord de la route ».
Lieberman ne renonce pas à faire tomber Netanyahou
Le président du parti Israel Beitenou, le député Avigdor Lieberman, a d\’abord annoncé qu\’il n\’assisterait pas aux pourparlers à la résidence du président. Cependant, son parti a publié une déclaration selon laquelle Yisrael Beitenou a mis en place une équipe de négociation. L\’équipe d\’Israël Beitenou est dirigée par le président de parti, Oded Porer, mais l\’équipe ne travaillera pas « tant que l\’introduction de la loi à la Knesset ne sera pas abrogée ». Cependant, nous avons fait savoir au président que pour nous, un vrai dialogue doit se faire les mains propres, sans artifices. »
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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