La drôle de guerre version israélienne
Michèle Mazel
La « drôle de guerre » en Europe, si elle n’était pas vraiment drôle, était déjà vraiment une guerre. En Israël, on a trouvé une autre expression « Mabam » qui signifie « la guerre entre deux guerres » pour décrire une étrange situation.
C’est que le pays n’est formellement en guerre avec aucun de ses voisins. Pas avec le Liban, où les accords de cessez-le-feu de 1949 sont toujours en vigueur ; pas avec la Syrie, pas même avec l’Autorité palestinienne depuis les Accords d’Oslo et bien entendu pas avec la Jordanie et l’Égypte, pays avec lesquels la paix a été conclue depuis des dizaines d’années.
L\’attentat comme \ »représailles\ »
De fait, l’armée n’est pas mobilisée. Alors pourquoi la vie est-elle rythmée par des attentats ?
Dans la Bande de Gaza, le Hamas, mouvement terroriste qui a chassé les représentants de Ramallah, fait de la destruction d’Israël et son remplacement par un califat islamique sa raison d’être. Il manifeste son hostilité de deux façons. Des tirs de roquettes contre les kibboutzim et les villes, toujours présentés non comme des actes de guerre, mais comme des « représailles » – nous y reviendrons ; des attentats perpétrés par ses agents terroristes originaires des territoires de l’Autorité Palestinienne et commis tant à l’intérieur desdits territoires qu’en Israël.
Quant aux représailles, elles peuvent se référer à l’élimination desdits terroristes par les forces de sécurité de « l’ennemi sioniste » ou à une action perçue par le Hamas comme une atteinte à Al Aksa.
L\’acteur Hezbollah au milieu de l\’échiquier syrien
Au Liban, le Hezbollah multiplie déclarations bombastiques et menaces et se livre à des provocations pour tester la détermination d’Israël. Le mouvement terroriste chiite est le vassal de l’Iran, qui affirme au grand jour sa volonté de détruire « l’entité sioniste ». C’est dans ce but que ce pays finance le Hezbollah et lui fournit les armes destinées à la lutte conte son voisin.
Des armes qui transitent par la Syrie. Les Ayatollahs y ont une base avancée, des casernes, des instructeurs. Le Hezbollah, qui avait envoyé ses combattants aider Assad à se maintenir au pouvoir, y a aussi une base et même un petit aéroport. Ce qu’il y a d’admirable dans cette constellation d’acteurs tous unis – pas forcément pour les mêmes raisons – dans la volonté de rayer de la carte un pays membre de l’ONU, c’est que, quelles que soient leurs actions, c’est toujours Israël qui est blâmé.
Guerre asymétrique
Ses avions lancent un raid sur Gaza après un tir de roquettes ? On lui reproche une réponse disproportionnée : après tout, si les roquettes ont semé la panique, précipité femmes, enfants et vieillards vers les abris au milieu de la nuit, « elles n’ont fait ni dégâts ni victimes. »
Lors des frappes attribuées à Israël sur des sites appartenant au Hezbollah ou à l’Iran en Syrie, on lui reproche « la mort de civils innocents » qui se trouvaient « par hasard » sur ces sites.
Et quant à la lutte quotidienne contre le terrorisme palestinien encouragé par la rente généreuse octroyée par Ramallah aux « héros » et à leurs familles, elle se solde par un appel des grandes puissances exhortant « les deux parties » à une plus grande retenue.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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