Moody\’s baisse les perspectives de crédit d\’Israël mais pas son rang de bon emprunteur
Moody\’s a écrit que \ »le changement de perspective de positif à stable reflète (nous citons) une \ »détérioration\ » de la gouvernance d\’Israël.
La société mondiale d\’évaluation des risques Moody\’s a confirmé vendredi sa note de crédit souverain pour Israël à \ »A1\ », mais a abaissé les perspectives de l\’économie israélienne de \ »positif\ » à \ »stable\ ».
Moody\’s a écrit que \ »le changement de perspective de positif à stable reflète une \ »détérioration\ » de la gouvernance d\’Israël, comme l\’illustrent les événements récents autour de la proposition du gouvernement de refondre le système judiciaire du pays…
Des performances \ »plus solides\ » l\’année dernière ?
\ »Dans l\’ensemble, les événements récents ont compensé les développements positifs qui avaient conduit Moody\’s à attribuer une perspective positive en avril 2022, qui était liée à de solides performances économiques et budgétaires et à la mise en œuvre de réformes structurelles par le gouvernement précédent\ », poursuit le communiqué.
L\’agence avait relevé les perspectives d\’Israël à \ »positives\ » en avril 2022, expliquant alors que les principaux moteurs du changement de perspective comprenaient le programme de réforme du gouvernement qui visait à relever les défis à plus long terme, et l\’attente de l\’agence d\’une nouvelle réduction du ratio d\’endettement de la part du gouvernement.
Netanyahou et Herzog se sont entretenus avec Moody\’s
Avant la publication de la note vendredi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président Isaac Herzog se sont chacun entretenus avec des responsables de Moody\’s dans l\’espoir de les persuader de ne pas émettre de déclassement.
La note actuelle « A1 » d\’Israël est une note moyenne supérieure et indique que le pays est capable de rembourser des prêts à court terme.
Garantir les entrées de capitaux en High Tech
En mars, Moody\’s avait déclaré que la réforme, si elle était mise en œuvre dans son intégralité, « pourrait considérablement affaiblir la force du système judiciaire et avoir un impact négatif sur le crédit. Les changements prévus pourraient également poser des risques à plus long terme pour les perspectives économiques d\’Israël, en particulier les entrées de capitaux dans l\’important secteur de la haute technologie\ ».
Samedi soir, Netanyahou et le ministre des Finances Bezalel Smotrich ont déclar :
\ »L\’économie israélienne est stable et ferme et avec l\’aide de Dieu, elle le restera\ », indique le communiqué.
« Moody\’s reconnait à juste titre la force de l\’économie israélienne et le leadership économique responsable que nous menons dans la gestion avisée des dépenses publiques et la promotion des réformes de croissance… La peur des analystes de Moody\’s face à la controverse publique et son influence sur la stabilité politique et économique d\’Israël est naturelle pour ceux qui ne connaissent pas la résilience de la société israélienne », a-t-il poursuivi.
Une résilience qui ne se démentira pas
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