Israël à l’Aune des Agences de notation !
Par Frank Khalifa
Les trois agences de notation Standard & Poor\’s, Moody\’s et Fitch contrôlent à elles seules plus de la majorité du marché mondial de la notation financière des pays au sens large, et à côté de ces trois principales agences, l’agence de notation chinoise Dagong a gagné des galons ces dernières années.
Comprendre l\’action des Agences de notation
Pour faire simple, les agences de notation financière sont des entreprises privées qui apprécient et mesurent le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un État ou même d’une collectivité locale (communes, départements, régions) ou d’une opération financière. Plus précisément, le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non-remboursement des dettes que présente l\’État emprunteur ou l’entreprise qui s’est endettée. Pour bien saisir le rôle de ces agences de notation, il faut comprendre le champ de leur action.
La décomposition internationale du processus productif (D.I.P.P).
En effet, les firmes multinationales (FMN) ou sociétés transnationales ont bouleversé l’économie mondiale par leur capacité à réaliser des économies d’échelle et à différencier une partie du processus productif selon les avantages comparatifs détenus dans chaque pays où elles sont présentes. C’est grâce aux travaux de l’économiste Paul Krugman, prix Nobel d’économie en 2008, que nous ne parlons plus de division internationale du travail (D.I.T) mais de décomposition internationale du processus productif (D.I.P.P).
Par exemple, pour son modèle d’avion 787, Boeing a sélectionné une motorisation Rolls-Royce Trent en Angleterre et une conception dans une dizaine de pays dont le Japon pour les ailes et leur boite centrale (Fuji et Nagoya), l’Italie pour le fuselage (Alenia) ou la France pour la porte avant (Latécoère).
L\’autonomisation des flux financiers
Bref, les FMN, plus que les pays, sont les acteurs modernes de la mondialisation puisqu’elles dominent au minimum un tiers du commerce mondial et échappent en partie au contrôle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) par le jeu des échanges inter-filiales et agissent au niveau mondial comme s’il s’agissait désormais d’un marché unique.
Mais, la crise sanitaire est passée par là et de nouveaux modèles économiques ont vu le jour tels que les plateformes numériques ou financières et là où l’économie mondiale s’est financiarisée et s’est complexifiée, la Start up Nation Israël a été concernée au premier chef. En fait, cette nouvelle tendance de l’économie mondiale est le résultat d’un mouvement plus ancien qui est celui de l’autonomisation des flux financiers, c’est-à-dire du découplage entre la sphère ou l’économie réelle et la sphère ou l’économie financière. En d’autres termes et pour « vulgariser » le propos, lorsqu’on prend son bol de céréales, le prix des céréales a fluctué entre le début et la fin du petit déjeuner.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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