La COMMUNAUTE JUIVE DE DEAUVILLE
Un Homme et une femme pour l’éternité
Par GENEVIÈVE WITTMANN pour Israel Magazine
Cha-ba-da-ba-da, cha-ba-da-ba-da* ; me voici sur les célèbres Planches qui longent la non moins célébrissime plage de Deauville ! Une immensité de sable blanc et la mer au loin, ruban gris ponctué de silhouettes lointaines, minuscules graphismes noirs posés sur l’horizon : un couple, un chien, un promeneur solitaire.
De gros nuages gris tendus vers le large, nous rappellent les marines d’Eugène Boudin, fameux peintre enfant de la région. Il en a représenté les ciels, les plages infinies, les crinolines et les ombrelles secouées par le vent. Boudin avait pris sous son aile un jeune homme qui s\’échinait à produire des caricatures. « Pourquoi ne pas vous mettre à la peinture ? » et de l’entraîner face au large, décrire cette lumière exceptionnelle, ces ombres mouvantes, l’écume des vagues, le moiré des robes. La leçon fut retenue. Le jeune-homme laissa ses gribouillages pour se mettre à son tour à peindre sur le motif. Il s’appelait… Claude Monet ! Quant à Eugène Boudin, accablé de tristesse après le décès de son épouse, souffrant de terribles névralgies, il finit par s’éteindre à Deauville, « face à la mer » comme il l’avait souhaité, dans sa villa Breloque. À deux rues de là, sera édifiée bien des décennies plus tard, la synagogue Beth Yossef.
Les bains de mer
Pour l’heure, la ville émerge à peine des sables et des marécages ! L’histoire des bains de mer a commencé en 1812 à Dieppe. La Duchesse du Berry en lance la mode. Trouville-sur-Mer opère à son tour sa métamorphose de village de pêcheur en cité balnéaire de la dernière mode où toute la bourgeoisie parisienne s’empresse de faire construire des villas sur les collines alentour. On s’y rend par le train jusqu’au Havre puis en traversant l’estuaire de la Seine sur des vapeurs qui accostent le long d’une jetée construite tout exprès, jetée qui va modifier le sens des courants si bien que du sable va s’accumuler le long de cette pampa qu’est alors Deauville, créant ainsi l’immense plage que l’on connaît aujourd’hui.
Cabourg sera construite en 1853, puis Houlgate et Villers-sur-Mer en 1856. On s’attaque aux marais deauvillais en 1859 sous l’impulsion du Duc de Morny – demi-frère de Napoléon III – et de son médecin Joseph Olliffe (qui l’acheva à coup de « perles magiques » censées lui redonner force et vigueur. Elles contenaient… du cyanure). Il faudra attendre 5 ans avant que les premières villas extravagantes n’apparaissent le long des rues toutes nouvellement tracées.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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